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💙🤍Grumier, un Lynx dans la cage🐾
Après deux saisons à Mulhouse, Célestin revient à Saint-Brice avec l’ambition et la volonté de poursuivre sa progression.
Les experts soulignent que 80 % des Lynx vivant en France sont concentrés dans le Jura ? Ces mêmes experts n’ont de cesse de rassurer la population en affirmant que ces prédateurs terrestres ne représentent aucune menace pour l’homme. Eh bien, nous sommes en mesure aujourd’hui de mettre à mal cette double affirmation. Nous connaissons un Lynx, basé dans le Haut-Rhin, s’apprêtant à émigrer dans la Marne qui prend un malin plaisir à mettre en danger tous ceux qui le défient.
Ce drôle d’animal-là, c’est Célestin Grumier, licencié ces deux dernières saisons aux Lynx de Mulhouse (Nationale 3) et qui, devant la cage alsacienne, s’est ingénié à repousser les assauts des chasseurs de buts adverses (6,6 arrêts de moyenne lors de ses deux saisons en Alsace).
Commerce, œnologie et viticulture
Quand on vous explique que ce Lynx est en période migratoire, c’est parce qu’il a décidé de retourner dans sa région d’origine et de signer à Saint-Brice, un club qu’il connaît déjà puisqu’il a évolué en son sein avant de rejoindre l’Alsace où il a décroché son BTS de commerce.
Célestin a donc mené de front avec succès études et sport lors de son séjour à Mulhouse. Mais, il a décidé de ne pas s’arrêter en si bon chemin. Le natif d’Epernay (1er mai 2005) suivra à la rentée un nouveau BTS (viticulture et œnologie) à Avize. Et puis, il ne se ménagera pas pour nourrir sa passion du hand. Une passion développée depuis l’âge de 5 ans « pour accompagner un copain qui en faisait déjà » et explorée lors de ses quatre années passées au Pôle (Creps de Reims) sous la responsabilité de Stéphane Garcia puis de Robin Vinot.
« Je vais très vite au sol »
« J’ai toujours aimé la compétition », révèle-t-il. C’est donc tout naturellement qu’il cherche constamment à monter en compétences. « Quand j’ai discuté avec Yohan (Herbulot), c’était pour tenir le rôle de troisième gardien. Et puis, les deux titulaires sont partis et me voilà numéro 2. Je me donnerai à fond pour l’équipe. »
Gardien longiligne (1,97 m), il utilise ses grands segments pour s’opposer aux attaquants adverses. « Malgré ma grande taille, je vais très vite au sol, prévient-il. J’ai aussi une bonne communication avec mes défenseurs et une bonne relance. Cela m’arrive d’inscrire des buts depuis ma zone. » Cela ne l’empêche pas de travailler certains aspects comme le placement ou le timing pour enchaîner pré-parade et parade sur les tirs à 6 mètres notamment. »
Et comme, il admire Thierry Omeyer, gageons qu’il doit – comme son modèle – travailler ses fiches et ses visios d’observation.
#BricodansLaPeau