Samuel Gorisse veut franchir une nouvelle étape

Loisy-en-Brie, vous connaissez ? Pas la peine de chercher sur la carte de la France… C’est un petit village marnais d’un peu moins de 200 habitants, situé à une dizaine de kilomètres de Vertus… C’est là que Samuel Gorisse a vu le jour le 24 janvier 2008. Vous ne voyez pas où je veux en venir ? J’ai pitié de vous… Le grand frère de Samuel jouait au handball à Vertus. Samuel a suivi son exemple dès l’âge de cinq ans. La suite est facile à deviner. « En U11, j’ai joué à Avize puis à partir des U13 à Épernay. »

Le petit garçon des « années Avize » a rapidement pris de la hauteur (des centimètres) et se fait remarquer sur les terrains de hand vêtu du bleu de l’Entente Marne U18 en 2023-2024. Les responsables techniques du Grand Est ne pouvaient pas passer à côté d’un tel talent en devenir.

Prandi et CR7 ses modèles

Le voilà donc au pôle d’Excellence de Strasbourg dirigé par Philippe Schlatter pendant la semaine et à l’ESSAHB (Eurométropole Strasbourg Schiltigheim Alsace Handball) qui évoluait en Nationale 3 lors de l’exercice 24/25 le week-end.

« Cela s’est bien passé pour moi, j’étais titulaire », avoue-t-il. A son poste d’arrière gauche, Samuel a pu essayer de ressembler à Elohim Prandi, son modèle avec un certain CR7. Avec une moyenne de 4,9 buts par match, il a posé sa patte sur son équipe et semé le trouble dans les défenses adverses.

Performer et gagner

 Aujourd’hui, Samuel mesure 1,92 m. Il a étoffé son jeu et apprécie autant le tir de loin que le repli défensif ou le duel. « Mais, je sais que je dois encore améliorer ma vision du jeu et mon intelligence défensive », reconnaît-il. Ce sera avec le maillot bleu des Bricos sur les épaules puisque son entraîneur de Pôle l’a guidé dans son plan de carrière. Il lui a certainement soufflé à l’oreille que ce serait bien qu’il fréquente les salles de Nationale 1 à la rentrée prochaine. Il a aussi facilité le contact en appelant Yohan Herbulot.

« J’avais d’autres propositions mais… » le projet proposé par le coach des Bricos l’a conforté dans son choix de se rapprocher de sa famille. 

Il suivra toujours ses études à Strasbourg (Terminale générale) avant de fréquenter Staps et de choisir sa voie professionnelle. « Mon ambition ? A court terme, je vais m’attacher à performer avec Saint-Brice et signer le maximum de victoires. Avec le Pôle, on voudra décrocher le titre. Et je chercherai à décrocher un centre de formation à la fin de la saison. À cela s’ajoutera l’objectif du maintien et plus, pourquoi pas… »  

 


Mory DIAWARA, nouveau portier des Bricos !

« Il n’y a pas d’âge pour grandir »

Mory Diawara est un gardien expérimenté. A 36 ans, il a multiplié les expériences. De Saint-Denis à Grenoble en passant par Ivry, Angers, Ajaccio et la sélection du Sénégal, partout il a martyrisé les tireurs adverses… Il mettra ses qualités au service de Saint-Brice à la rentrée.

Tout le monde le sait. La vie, un destin, une carrière, cela peut basculer sur un détail. Dans le cas de Mory Diawara, le déclencheur a été une retransmission télévisée en 2003. « En regardant l’équipe de France féminine », dévoile-t-il. Devant son petit écran Mory, 15 ans à l’époque, écarquille les yeux devant l’incroyable et improbable remontada des Tricolores en finale du Mondial. La performance de l’emblématique gardienne Valérie Nicolas lui met des étoiles dans les yeux et le guide dans son choix. « Je voulais faire du sport, Je n’étais pas attiré par le hand mais j’ai essayé. »

Vous l’avez deviné, l’essai fut concluant et Mory, comme Valérie Nicolas, prit le chemin des 6 mètres carrés d’une cage de handball. « Cela fait plus de 20 ans maintenant que je prends du plaisir dans les buts. » Après ses premières parades à La Dyonisienne (Saint-Denis, sa ville de naissance) puis à Aubervilliers, Mory ne peut plus se cacher. Sa morphologie et ses qualités prometteuses lui valent d’intégrer le centre de formation du mythique club de l’US Ivry, 

En binôme avec Abdoulaye Dramé

Rapidement intégré dans le groupe pro, il progresse à la vitesse grand V et après trois saisons à fréquenter la salle Auguste Delaune, il décide de prendre son envol. « J’étais passé pro… » mais arracher quelques minutes de jeu en D1 n’était pas vraiment d’actualité. Commence alors son tour de France. Angers Noyant en D2, Oissel, Rouen N1, Ajaccio (N1 de 2016 à 2019), Rouen à nouveau, Saint-Etienne 3 saisons en N2 et Grenoble lors des deux derniers exercices (N1) ont confié la garde de leur but à Mory. 

Comme si son périple n’était pas assez épicé, Mory a endossé la tunique de la sélection sénégalaise et pimenté son expérience avec des Coupes d’Afrique des Nations (2011 à 2014). Avec son binôme Abdoulaye Dramé (ça vous dit quelque chose ?), il prend place dans le but sénégalais pour la CAN 2022 organisée en Egypte et terminée à la 11e place.

Son parcours convainquant n’a pas échappé à l’œil de Marian Geoffroy, le responsable de la commission Performance de Saint-Brice. 

« Depuis 2018, Marian m’a régulièrement contacté mais cela n’a jamais pu se faire. Soit j’étais encore sous contrat, soit je venais de signer dans un autre club », explique Mory qui a finalement cédé « à la ténacité et à l’abnégation » de son interlocuteur brico. « Les arguments et la présentation qu’il m’a faite du club m’ont intrigué. Je me suis dit qu’il fallait que je me penche un peu plus sur ce club et ses résultats. Et puis, je voulais assurer mon avenir professionnel et suivre un Master d’ingénierie et ergonomie des activités sportives », ajoute-il.

La lecture sous toutes ses formes

Ces différents cursus évoqués (sportifs et pro), place à l’expérience brico. « Mon ambition est de continuer à progresser, avoue Mory (36 ans – 2,02 m). Il n’y a pas d’âge pour grandir. » Individuellement et collectivement, il s’appliquera à « aider ses partenaires, à répondre aux objectifs du club, à apporter une certaine vision et de la rigueur grâce à son placement. » Il mettra donc ces atouts, travaillés au fil de ses pérégrinations handballistiques, au service de Saint-Brice mais il ne sacrifiera pas pour autant ses loisirs comme les promenades en forêt, le cinéma, la lecture. « J’aime lire sur le développement personnel, sur la philosophie, tout ce qui permet l’introspection. Mais je lis aussi des romans policiers », souligne-t-il.

À partir du mois d’août, c’est une autre forme de lecture qu’il développera : celle du jeu, des trajectoires et des impacts des tirs adverses. Un de ses points forts ! Un atout suffisamment séduisant pour devenir l’un des chouchous des habitués de la salle bleue. Les Ultras, les supporters et les curieux vont découvrir un dernier rempart solide et posé, très admiratif d’un gardien possédant à peu près le même gabarit que lui… un certain Niklas Landin, le Danois multi médaillé intercontinental. Sacrée référence !


Valentin Provost, troisième recrue brico

« Il ne faut rien s’interdire »

Les Bricos ont retrouvé un bras gauche ! Entendez par là que Yohan Herbulot disposera d’un élément supplémentaire sur le flanc droit de son attaque qui sera donc occupé la saison prochaine par « l’ancien » de 21 ans Nathan Pouillard, le petit dernier Gabriel Perrin et le nouvel arrivant Valentin Provost.

Ce dernier n’est pas un inconnu puisqu’il a affronté plusieurs fois Saint-Brice lors des dernières saisons (sous le maillot de Saint-Pryvé puis de Lille) avec une efficacité redoutable et redoutée. Solide ailier droit d’1,88 m et 24 ans, pouvant rendre des services sur la base arrière, Valentin possède un beau passé handballistique (Saint-Pryvé, Orléans), mais aussi un futur prometteur (Saint-Pryvé à nouveau N2 puis Lille N1) le tout doublé d’un CV pro qui devrait rapidement trouver preneur.

Valentin paré du « bleu-brico »

Parallèlement à son activité sportive, le néo-Brico, certainement « floqué » 45 – son département de naissance – est titulaire d’un Master en marketing et management des ventes qui le destine à une activité de commercial BtoB (business entre entreprises) ou BtoC (avec des particuliers). Comment a-t-il… négocié sa venue dans la Marne ? 

Ses performances ont évidemment attiré l’œil aiguisé de Yohan Herbulot. « Il s’est intéressé à mon profil, m’a expliqué son projet et comme je connaissais les joueurs de Saint-Brice pour les avoir affrontés et que l’ambiance me plaisai…t », voilà Valentin bientôt paré tout de bleu. Quand on lui demande quels sont ses points forts, il prend le temps de la réflexion avant de se livrer. « La détermination, l’ambition, la persévérance » sont ses premières réponses auxquelles il ajoute rapidement « le cardio, la rapidité et la polyvalence. »

Dans sa tête et dans ses jambes

Ce package entaché « d’un manque de patience parfois » est agrémenté d’une ambition naturelle. « Individuellement, je souhaite m’intégrer très vite dans le groupe. Collectivement, cela va dépendre de notre entrée en matière, prévient-il. La première partie du classement, le Top 3, il ne faut rien s’interdire. » C’est dit ! Valentin Provost a déjà commencé sa préparation. Dans sa tête d’abord mais aussi dans ses jambes. « Je vais m’entretenir cet été avec du tennis, du padel mais aussi du golf, un sport qui permet d’analyser. La distance, quel type de club, il faut choisir. »

Appliquée au handball, cette phase de réflexion pourra-t-elle le conduire sur les pas de son modèle, l’artiste du jeu et du geste, le divin gaucher Luc Abalo ? Réponse dans quelques semaines quand les Bricos auront repris le chemin de l’entraînement.


Nathan Lemare, deuxième recrue brico

 

 

De Massy à Saint-Brice, le chemin est court. Nathan l’a effectué afin de démontrer ses qualités de détente et son efficacité à l’aile gauche.

Petit, il a mis son inextinguible soif de découverte et son besoin de bouger à l’épreuve de plusieurs activités. Le basket, le badminton mais surtout les sports de combat (lequel) ont failli l’attirer dans leurs filets. Ou plutôt n’ont pas réussi à le retenir. Dans la famille Lemare, le sport roi c’est le handball. « Je n’étais pas spécialement attiré à la base », avoue Nathan. Mais quand le grand-père, les oncles ou les tantes ont un match au programme de leur week-end… eh bien tout le monde suit et tout le monde en parle.

De fil en aiguille, de Fort-de-France, où il est né, à la banlieue parisienne où ses parents ont emménagé, Nathan Lemare révise son jugement sur le handball, commence à découvrir les joies de la compétition, à franchir les étapes et à attirer les regards. « A 13/14 ans, suite aux sélections pour les Intercomités, Massy m’a repéré et recruté », se souvient-il. Cette compétition ne lui a pas souri mais lui a permis d’avoir un premier contact avec la Marne… future lauréate de ces Intercom.

« Je suis un compétiteur »

La suite se décline sur le parquet massicois. Son gabarit (1,73 m) ne l’autorise pas à venir se frotter en permanence aux costauds de la base arrière. En revanche, ses qualités athlétiques lui permettent de s’exprimer à l’aile gauche. « J’utilise ma détente, ma vitesse et mon explosivité », reconnaît-il. Son altruisme et sa combativité aussi. « J’aime servir mes partenaires et j’aime défendre. J’ai un profil hybride. Au poste 2, je peux aller au combat, neutraliser ou encore intercepter et me projeter en contre-attaque. »

Avec 4 buts de moyenne avec la N2 de Massy, Nathan s’est rappelé au bon souvenir de Yohan Herbulot… un ancien de Massy. « Il connaissait mon profil. Les échanges ont été clairs, j’ai fait un essai, j’ai été bien accueilli. Tout est réuni, le sportif et l’humain, pour que je puisse réaliser mes objectifs individuels et collectifs  à Saint-Brice. » Ses objectifs ? « M’exprimer en N1 et participer à une belle aventure, une accession par exemple. Je suis un compétiteur. »

L’art et le handball

Cette rage de victoire, l’envie d’explorer le niveau professionnel entrevu trois fois avec Massy (« mais seulement cinq minutes sur le terrain »), le besoin de fréquenter un milieu familial ont conduit Nathan vers Saint-Brice où le handball ne sera pas son seul centre d’intérêt. « Je vais poursuivre mon Master en alternance en communication sportive », affirme-t-il. 

Il continuera également à se nourrir des tous les sports et du beau jeu, « celui de Barcelone, celui de Messi » et à satisfaire sa passion pour l’art, la chanson notamment. Eh oui, Nathan est un peu comme les joueurs qu’il admire, « les artistes du hand, les artistes tout court Luc Abalo et Daniel Narcisse. »

Un petit clin d’œil pour finir. « J’aurais voulu être un artiste, J’aurais voulu être un chanteur… », gageons que Nathan saura s’approprier ses paroles et mettre ses différents talents au service du handball et des Bricos.


Lucas RANCÉ, « l’homme hybride »

 

Aussi bien attaquant que défenseur, entrepreneur que joueur, la première recrue de Saint-Brice est un être imprévisible, insaisissable voire contradictoire.

Le mercato du handball est précoce. Entendez par là que les mouvements de joueurs se décident bien avant qu’une saison se termine. Saint-Brice n’échappe pas à la règle qui veut que les premiers contacts se nouent à partir du mois d’avril.

Aujourd’hui ou dans les semaines à venir, la concrétisation de ces contacts s’affichera au grand jour. Aujourd’hui, les Bricos connaissent le nom de leur première recrue. Lucas Rancé a 30 ans, mesure 1,90 m et évolue au poste d’arrière gauche. Après avoir fait ses classes principalement dans la région parisienne (Ivry, Kremlin-Bicêtre, Massy, PSG), il a décidé de donner un autre visage à sa carrière sportive.

« J’ai connu de grandes satisfactions lors de mes années franciliennes, reconnaît-il. Particulièrement à Massy où j’ai côtoyé Yohan Herbulot, et où j’ai vécu une montée en D1. » Alors pourquoi, aller voir ailleurs ? Peut-être pour voler de ses propres ailes, s’affranchir du cocon familial, lui qui a choisi le hand justement parce que ses parents lui avaient mis des étoiles (celles de La Gauloise de Basse-Terre) dans les yeux lors de leur parcours guadeloupéen.

« Je sais que l’ambiance est chaude »

« Dès que j’ai eu l’opportunité de voir autre chose, je n’ai pas hésité. » Voir autre chose mais aussi progresser au point de devenir semi-pro à Annecy puis pro à Saintes et lors des deux dernières saisons au sein de l’Elite Val d’Oise. « Mais, j’ai rapidement éprouvé le besoin de retrouver un côté familial », ajoute-t-il. C’est là qu’intervient Yohan Herbulot. « Il m’a exposé son projet. Je correspondais au profil qu’il recherchait. Cela m’a fortement intéressé. »

Et voilà comment Lucas Rancé est devenu un Brico à part entière. Mais avant d’enfiler son futur maillot bleu, Lucas a bouclé sa saison de la meilleure des façons, en remportant la Coupe de France fédérale. Pour leur deuxième finale consécutive avec l’Elite Val d’Oise, Lucas et ses partenaires ont vaincu Metz, un adversaire que Saint-Brice connaît bien.

Son rêve en grand s’est concrétisé et la défaite de l’an dernier contre le Saintes de l’ancien Brico Lassana Touré a été effacée. Après avoir soulevé le précieux trophée, Lucas s’apprête à emprunter le chemin de Saint-Brice où il ne sera pas totalement dans l’inconnu. « Je ne connais pas beaucoup de joueurs mais je sais que l’ambiance est chaude, que les supporters portent leur équipe. » 

Lucas et ses petites phrases positives

Eh oui, les Ultras… votre réputation sort désormais du département, de la région ! 

Le bouillant public du complexe Allende va donc pouvoir apprécier la polyvalence de Lucas Rancé. « A Massy, j’ai appris la culture de la défense. Cela m’est resté. En attaque, j‘aime autant marquer que faire marquer. J’aime les deux, je suis un peu hybride. » Son objectif sera avant tout collectif même si retrouver le plaisir égaré lors de son séjour dans le Val d’Oise fera partie de ses priorités.

Il cherchera également à vivre son expérience, ses expériences à fond. A voir comment il peut développer sa société Ose.Bougie. « Je fabrique et je vends des bougies qui sentent bon et qui sont accompagnées d’une phrase positive », conclut-il. Pourquoi pas « Il faut toujours viser la lune car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. »

A méditer et à transposer sur le terrain et dans la vie de tous les jours. 


Corentin BOÉ, bleu jusqu’en 2026 !

 

L’AS Saint-Brice Courcelles Handball est heureux de vous annoncer la prolongation de son demi-centre, Corentin Boé, pour une saison supplémentaire.

Arrivé en provenance d’Angers (Proligue) l’été dernier, Corentin a su s’intégrer à l’effectif sans difficulté et a inscrit 115 buts pour cette première saison chez les Bricos ! 

« Je suis très heureux de vous annoncer ma prolongation à Saint-Brice pour une nouvelle saison ! C’est un plaisir de continuer l’aventure avec ce club familial, qui a en plus des ambitions sportives. Merci au coach, dirigeants, bénévoles et supporters pour leur confiance et leur soutien. On continue le travail jusqu’au bout de la saison avec le dernier match face à Sélestat ce samedi à 20h30, qui sera aussi l’occasion de fêter tous ensemble cette belle première saison en N1 pour le club, on vous attend nombreux ! »

Nous souhaitons le meilleur à Corentin pour ce dernier match et cette nouvelle saison en tant que Brico ! 

#BricoDansLaPeau


Les grands sauts de Corentin Boé

Formé à Mourmelon puis au Creps de Reims, Corentin Boé a fréquenté les divisions professionnelles pendant quinze ans. La saison prochaine, il défendra les couleurs de Saint-Brice où il préparera sa reconversion.

Toujours placés mais jamais gagnants ! Les Bricos en ont eu assez de jouer les Poulidor version handball. Ces dernières années, Vernon, Saran et Billy-Montigny leur ont barré la route conduisant à la Nationale 1. Stop ! Les dirigeants marnais ont crié haut et très fort leur volonté de mettre un terme à ces frustrations.

La saison qui s’annonce sera-t-elle la bonne ? Ce qui est sûr, c’est que tout est mis en œuvre pour toucher le centre de la cible. La signature de Corentin Boé (32 ans – 1,82 m) atteste de cette ambition dévorante.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Corentin Boé est un habitué du milieu professionnel handballistique. « Je suis pro depuis une quinzaine d’années », souligne ce Rémois de naissance, formé à Mourmelon par Alain Lavenus et Eric Faucheux et au Pôle espoir du Creps pendant trois années par Stéphane Garcia.

« C’est le bon moment »

Un bon cocktail si l’on se réfère au parcours de ce fort shooteur (783 buts en 175 matchs de Proligue) et polyvalent sur la base arrière. A la sortie du Pôle, un premier grand saut propulse Corentin à Aurillac (quelques apparitions en D1), puis à Villeurbanne sous la houlette du Barjot Thierry Perreux (2 années en Pro D2, 2 en N1 avec un titre de champion de France à la clé), à Semur-en-Auxois (N1 et un titre de meilleur buteur de la division).

Avec Villeurbanne, il a connu la grande joie d’affronter en coupe de France  Montpellier et un certain Nikola Karabatic. Il y a vécu une fin d’aventure moins joyeuse qui l’a conduit… à Saint-Brice (un signe du destin) où il a pu entretenir sa forme pendant un mois avant de trouver un contrat pro à Semur en 2013.

Ensuite, c’est son deuxième grand saut. Il s’installe durablement en Proligue où il sera nommé « trois ou quatre fois au titre de meilleur demi-centre de la division. » Il défend successivement les couleurs de Saint-Marcel Vernon (2 ans), Billère (2 ans), Massy (2 ans ; 156 et 131 buts) et la saison dernière d’Angers « où rien ne s’est passé comme prévu, une année galère. »

Cette dernière expérience l’a incité à la réflexion, à penser à l’après handball… « C’est le bon moment, assure-t-il. Je vais préparer ma reconversion. Au vu du nombre de matchs joués en pro, je suis éligible au titre 5 d’entraineur. »

Un décideur âgé de cinq mois !

Mais avant d’endosser le survêtement de coach professionnel, Corentin Boé veut encore prendre du plaisir sur le terrain. « Cela faisait plusieurs saisons que Marian Geoffroy (responsable de la commission Performance de Saint-Brice) me contactait régulièrement. Je lui répondais à chaque fois que ce n’était pas encore le bon timing… »

Et puis, Ilyo est arrivé. On peut avoir cinq mois et être – déjà – un grand décideur ! Eh oui, Ilyo Boé (cinq mois donc) a très certainement influencé son handballeur de papa Corentin au moment de son choix de (suite) de carrière. Grâce à Ilyo, Corentin Boé va (re) devenir un joueur de Saint-Brice. « Cela fait plusieurs saisons que le club échoue d’un rien. Je veux l’aider à réaliser son objectif. »

« Je sais où je mets les pieds »

Pour cela, il va falloir que Corentin s’habitue à un nouveau rythme. Fini, les deux séances quotidiennes. « Cela ne me fait pas peur, rassure-t-il. J’ai déjà pensé à ce que je ferai pour conserver mon niveau physique. Je garderai cette exigence vis-à-vis de moi. Point de vue du handball, je sais où je mets les pieds. Je connais Yohan depuis le Creps, je connais aussi Kévin (Lemaire), un joueur d’équipe indispensable. »

Corentin le râleur – « oui, je sais c’est un point sur lequel je dois m’améliorer » – est persuadé que le groupe brico possèdera les armes pour jouer les premiers rôles. « Peu importe la poule dans laquelle on sera versé.  Il faudra que l’on essaye de bien jouer, que l’on impose notre jeu. »

Les grandes bases sont posées. Reste à les mettre en application à l’occasion de son troisième grand saut.


Alix Geffrard, l’éternel rêveur

Après trois saisons et deux accessions à Soissons, Alix Geffrard a décidé de vivre une nouvelle aventure et un nouveau rêve sous le maillot de Saint-Brice.

Quelquefois, les chemins mettent du temps à se croiser. Un exemple ? « Cela fait quelques années que je suis en contact avec Saint-Brice », souligne Alix Geffrard. Sans que cela débouche sur une collaboration sportive. Mais, les routes finissent souvent par se rejoindre…

Cette fois, c’est décidé. La saison prochaine, Alix Geffrard (1,88 m – 36 ans) sera un joueur de Saint-Brice. Son ambition sera, bien sûr, d’apporter sa grande expérience au groupe dirigé par Yohan Herbulot – « j’ai évolué une quinzaine d’années en Nationale 1 ou en Division 2 » – et de participer au rêve de découverte de la N1 entretenu par les Bricos depuis plusieurs saisons.

« J‘attaque et je défends »

De Montfermeil où il a découvert le hand dans les pas de son grand frère à Saint-Brice (bientôt), il a usé ses shorts et baskets dans les salles de Livry-Gargan, des Girondins de Bordeaux, de Libourne, Limoges, Bruges, Schiltigheim, Vernouillet et Soissons. Cet arrière gauche ou demi-centre a, à chaque fois, démontré sa discipline, sa combativité, des qualités fort appréciées d’un coach.

Il a également prouvé sa bonne relation avec ses pivots ou encore sa participation à un handball total. « J’attaque et je défends », précise-t-il. Et il compte bien continuer à apporter sa « pierre à l’édifice de sa [future] équipe. »

Malgré ses 36 printemps, Alix Geffrard n’a pas fini de rêver. A Soissons, il a connu les joies de plusieurs accessions (de Prénat à N3, de N3 à N2 avec un titre de champion de France de N3). « Mais, j’arrivais au bout d’un cycle », avoue-t-il. « J’ai fait comprendre aux dirigeants qu’il n’était pas impossible que je parte de Soissons à la fin de la saison. »

La petite et la grande histoire

« J’aimerais vivre un nouveau rêve et aussi aider Saint-Brice à découvrir la N1. »  Le fait que le groupe brico soit confié à un jeune entraîneur n’effraie pas celui qui avoue que son modèle de  est un mixt de « Balic, Karabatic et Narcisse. ». « C’est un jeune coach mais il a une grosse expérience du terrain. » 

Pour la petite histoire, Alix et Yohan se sont déjà affrontés lors de matchs de Proligue entre Gonfreville (Geffrard) et Massy (Herbulot). « Chacun s’était imposé à domicile. » Mais, avant d’écrire la grande histoire brico avec son entraîneur, Alix va pouvoir mettre à profit l’intersaison pour partager son temps avec ses deux garçons de 12 et 4 ans, son métier de coach sportif, de préparateur physique des handballeurs de la République démocratique du Congo, celui d’apporteur d’affaires dans l’économie d’énergie, le bois et le photovoltaïque  et ses passions pour » le crossfit, la natation ou encore la muscu. » Un homme très occupé…


BAUDOT connaît la maison !

 

Le Taissotin Ronan Baudot est la première recrue des Bricos pour la prochaine saison. Sa jeunesse, sa gnaque, son altruisme sont autant d’atouts qu’il entend bien améliorer afin de franchir un nouveau cap.

La première recrue des Bricos est connue et ce n’est pas un inconnu ! Ronan Baudot (21 ans – 1,86 m) est un pur produit marnais, façonné à l’école taissotine dès son arrivée dans le monde du handball. « C’est l’éducateur multisports de mon village de Mailly Champagne qui m’a fait découvrir le hand. Mailly était en entente avec Taissy. C’est donc tout naturellement que je suis arrivé à Taissy. »

Ayant passé le plus clair de sa jeune carrière sous le maillot de Taissy, Ronan a régulièrement découvert de nouveaux horizons. « Quand on est compétiteur, on a toujours envie d’aller voir ce qui se passe à l’étage supérieur. » C’est cette philosophie de la vie de handballeur qui l’a incité à faire une infidélité à son club de cœur. « J’étais au pôle au Creps. J’ai signé à Saint-Brice pour jouer en U18 France et en Prénationale », se souvient-il.

La N3 à la clé

Saint-Brice venait d’entrer dans sa vie. Ronan s’est même entraîné avec les Bricos il y a deux saisons et aurait dû rejoindre l’équipe l’année suivante. « J’ai eu une offre de Sarrebourg. J’y suis allé mais cela n’a pas duré. » Un petit tour en Moselle et puis revient à Taissy pour une fin de saison de rêve avec une accession en N3 à la clé. La N3 ? « J’ai beaucoup appris cette saison… qui n’est pas finie d’ailleurs. »

Mais, ce pivot d’1,86 m a déjà bouclé son futur proche avec la bénédiction de ses dirigeants. « Le président (Florian Nice) et l’entraîneur (Dylan Lambert) m’ont poussé à tenter ma chance avec la N2 de Saint-Brice. Le discours de Yohan Herbulot (le futur entraîneur brico) m’a séduit. Alors, si je peux participer à une belle aventure (une accession en N1), je serai évidemment comblé. »

Fabregas et Monar ses modèles

Bien décidé à profiter des conseils de Nicolas Rollinger, Ronan Baudot voudra améliorer quelques-uns des éléments de sa panoplie. « Mes blocs surtout », avoue-t-il. « Je suis un pivot assez mobile., grand, pas hyper lourd. Je dois améliorer ma prise de position. » Les premiers axes de travail sont fixés pour la prochaine saison.

Les exemples de ses modèles (les pivots internationaux Ludovic Fabregas et Théo Monar), son altruisme – « c’est bon de voir un partenaire marquer après avoir profité d’un bloc que l’on vient de poser » – son amour de la défense, d’un stop qui met fin à l’action de son adversaire… tout cela trotte dans la tête de Ronan.

 

Ronan Baudot en bref

Né le 3 avril 2003 à Langres (Haute-Marne) – 1,86 m – pivot

Etudes : BPJEPS activités de la forme


Abdoulaye DRAMÉ prolonge !

 

L’AS Saint-Brice Courcelles Handball est très heureux de vous annoncer le premier visage de l’effectif Brico la saison prochaine, avec la prolongation d’Abdoulaye DRAMÉ dans les cages bleues.

Auteur de 226 arrêts depuis son arrivée en milieu de saison dernière, notre numéro 28 a choisi de rester sous les couleurs Brico-Corcéliennes pour une saison supplémentaire.

Abdoulaye DRAMÉ : « Le choix de ma prolongation a été longuement réfléchi. J’avais des projets au-delà du handball, mais je sens que je resterais sur ma fin si tout s’arrêtait à la fin de la saison. J’avoue que le fait que Yohan reprenne le groupe la saison prochaine m’a aidé à prendre ma décision. J’ai réellement envie d’aider le club à atteindre son objectif, à savoir la montée en N1. Ces deux fins de saisons sont dures à avaler parce qu’on est si près du but, encore une fois cette saison cela se joue sur des détails. Je sens que ce sera bientôt notre heure, et pourquoi pas dès la saison prochaine. En tout cas j’ai hâte de vous retrouver à Salvador Allende, nombreux et je vous souhaite à tous une belle fin de saison. »

Yohan HERBULOT, futur entraîneur : « Je suis très heureux de la prolongation d’Abdoulaye pour la saison prochaine. Après l’avoir eu comme coéquipier, je n’ai aucun doute sur son implication et son volume de travail. C’est une réelle marque de confiance mutuelle de poursuivre l’aventure avec lui la saison prochaine. Ce sera un élément fort de l’effectif, sur le terrain comme au sein du vestiaire. »

On lui souhaite ainsi qu’à tout l’effectif, une excellente fin de saison et une pleine réussite.