12 juin 2025
De Massy à Saint-Brice, le chemin est court. Nathan l’a effectué afin de démontrer ses qualités de détente et son efficacité à l’aile gauche.
Petit, il a mis son inextinguible soif de découverte et son besoin de bouger à l’épreuve de plusieurs activités. Le basket, le badminton mais surtout les sports de combat (lequel) ont failli l’attirer dans leurs filets. Ou plutôt n’ont pas réussi à le retenir. Dans la famille Lemare, le sport roi c’est le handball. « Je n’étais pas spécialement attiré à la base », avoue Nathan. Mais quand le grand-père, les oncles ou les tantes ont un match au programme de leur week-end… eh bien tout le monde suit et tout le monde en parle.
De fil en aiguille, de Fort-de-France, où il est né, à la banlieue parisienne où ses parents ont emménagé, Nathan Lemare révise son jugement sur le handball, commence à découvrir les joies de la compétition, à franchir les étapes et à attirer les regards. « A 13/14 ans, suite aux sélections pour les Intercomités, Massy m’a repéré et recruté », se souvient-il. Cette compétition ne lui a pas souri mais lui a permis d’avoir un premier contact avec la Marne… future lauréate de ces Intercom.
« Je suis un compétiteur »
La suite se décline sur le parquet massicois. Son gabarit (1,73 m) ne l’autorise pas à venir se frotter en permanence aux costauds de la base arrière. En revanche, ses qualités athlétiques lui permettent de s’exprimer à l’aile gauche. « J’utilise ma détente, ma vitesse et mon explosivité », reconnaît-il. Son altruisme et sa combativité aussi. « J’aime servir mes partenaires et j’aime défendre. J’ai un profil hybride. Au poste 2, je peux aller au combat, neutraliser ou encore intercepter et me projeter en contre-attaque. »
Avec 4 buts de moyenne avec la N2 de Massy, Nathan s’est rappelé au bon souvenir de Yohan Herbulot… un ancien de Massy. « Il connaissait mon profil. Les échanges ont été clairs, j’ai fait un essai, j’ai été bien accueilli. Tout est réuni, le sportif et l’humain, pour que je puisse réaliser mes objectifs individuels et collectifs à Saint-Brice. » Ses objectifs ? « M’exprimer en N1 et participer à une belle aventure, une accession par exemple. Je suis un compétiteur. »
L’art et le handball
Cette rage de victoire, l’envie d’explorer le niveau professionnel entrevu trois fois avec Massy (« mais seulement cinq minutes sur le terrain »), le besoin de fréquenter un milieu familial ont conduit Nathan vers Saint-Brice où le handball ne sera pas son seul centre d’intérêt. « Je vais poursuivre mon Master en alternance en communication sportive », affirme-t-il.
Il continuera également à se nourrir des tous les sports et du beau jeu, « celui de Barcelone, celui de Messi » et à satisfaire sa passion pour l’art, la chanson notamment. Eh oui, Nathan est un peu comme les joueurs qu’il admire, « les artistes du hand, les artistes tout court Luc Abalo et Daniel Narcisse. »
Un petit clin d’œil pour finir. « J’aurais voulu être un artiste, J’aurais voulu être un chanteur… », gageons que Nathan saura s’approprier ses paroles et mettre ses différents talents au service du handball et des Bricos. [...]Lire la suite…
23 mai 2025
Aussi bien attaquant que défenseur, entrepreneur que joueur, la première recrue de Saint-Brice est un être imprévisible, insaisissable voire contradictoire.
Le mercato du handball est précoce. Entendez par là que les mouvements de joueurs se décident bien avant qu’une saison se termine. Saint-Brice n’échappe pas à la règle qui veut que les premiers contacts se nouent à partir du mois d’avril.
Aujourd’hui ou dans les semaines à venir, la concrétisation de ces contacts s’affichera au grand jour. Aujourd’hui, les Bricos connaissent le nom de leur première recrue. Lucas Rancé a 30 ans, mesure 1,90 m et évolue au poste d’arrière gauche. Après avoir fait ses classes principalement dans la région parisienne (Ivry, Kremlin-Bicêtre, Massy, PSG), il a décidé de donner un autre visage à sa carrière sportive.
« J’ai connu de grandes satisfactions lors de mes années franciliennes, reconnaît-il. Particulièrement à Massy où j’ai côtoyé Yohan Herbulot, et où j’ai vécu une montée en D1. » Alors pourquoi, aller voir ailleurs ? Peut-être pour voler de ses propres ailes, s’affranchir du cocon familial, lui qui a choisi le hand justement parce que ses parents lui avaient mis des étoiles (celles de La Gauloise de Basse-Terre) dans les yeux lors de leur parcours guadeloupéen.
« Je sais que l’ambiance est chaude »
« Dès que j’ai eu l’opportunité de voir autre chose, je n’ai pas hésité. » Voir autre chose mais aussi progresser au point de devenir semi-pro à Annecy puis pro à Saintes et lors des deux dernières saisons au sein de l’Elite Val d’Oise. « Mais, j’ai rapidement éprouvé le besoin de retrouver un côté familial », ajoute-t-il. C’est là qu’intervient Yohan Herbulot. « Il m’a exposé son projet. Je correspondais au profil qu’il recherchait. Cela m’a fortement intéressé. »
Et voilà comment Lucas Rancé est devenu un Brico à part entière. Mais avant d’enfiler son futur maillot bleu, Lucas a bouclé sa saison de la meilleure des façons, en remportant la Coupe de France fédérale. Pour leur deuxième finale consécutive avec l’Elite Val d’Oise, Lucas et ses partenaires ont vaincu Metz, un adversaire que Saint-Brice connaît bien.
Son rêve en grand s’est concrétisé et la défaite de l’an dernier contre le Saintes de l’ancien Brico Lassana Touré a été effacée. Après avoir soulevé le précieux trophée, Lucas s’apprête à emprunter le chemin de Saint-Brice où il ne sera pas totalement dans l’inconnu. « Je ne connais pas beaucoup de joueurs mais je sais que l’ambiance est chaude, que les supporters portent leur équipe. »
Lucas et ses petites phrases positives
Eh oui, les Ultras… votre réputation sort désormais du département, de la région !
Le bouillant public du complexe Allende va donc pouvoir apprécier la polyvalence de Lucas Rancé. « A Massy, j’ai appris la culture de la défense. Cela m’est resté. En attaque, j‘aime autant marquer que faire marquer. J’aime les deux, je suis un peu hybride. » Son objectif sera avant tout collectif même si retrouver le plaisir égaré lors de son séjour dans le Val d’Oise fera partie de ses priorités.
Il cherchera également à vivre son expérience, ses expériences à fond. A voir comment il peut développer sa société Ose.Bougie. « Je fabrique et je vends des bougies qui sentent bon et qui sont accompagnées d’une phrase positive », conclut-il. Pourquoi pas « Il faut toujours viser la lune car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. »
A méditer et à transposer sur le terrain et dans la vie de tous les jours. [...]Lire la suite…