Le Taissotin Ronan Baudot est la première recrue des Bricos pour la prochaine saison. Sa jeunesse, sa gnaque, son altruisme sont autant d’atouts qu’il entend bien améliorer afin de franchir un nouveau cap.

La première recrue des Bricos est connue et ce n’est pas un inconnu ! Ronan Baudot (21 ans – 1,86 m) est un pur produit marnais, façonné à l’école taissotine dès son arrivée dans le monde du handball. « C’est l’éducateur multisports de mon village de Mailly Champagne qui m’a fait découvrir le hand. Mailly était en entente avec Taissy. C’est donc tout naturellement que je suis arrivé à Taissy. »

Ayant passé le plus clair de sa jeune carrière sous le maillot de Taissy, Ronan a régulièrement découvert de nouveaux horizons. « Quand on est compétiteur, on a toujours envie d’aller voir ce qui se passe à l’étage supérieur. » C’est cette philosophie de la vie de handballeur qui l’a incité à faire une infidélité à son club de cœur. « J’étais au pôle au Creps. J’ai signé à Saint-Brice pour jouer en U18 France et en Prénationale », se souvient-il.

La N3 à la clé

Saint-Brice venait d’entrer dans sa vie. Ronan s’est même entraîné avec les Bricos il y a deux saisons et aurait dû rejoindre l’équipe l’année suivante. « J’ai eu une offre de Sarrebourg. J’y suis allé mais cela n’a pas duré. » Un petit tour en Moselle et puis revient à Taissy pour une fin de saison de rêve avec une accession en N3 à la clé. La N3 ? « J’ai beaucoup appris cette saison… qui n’est pas finie d’ailleurs. »

Mais, ce pivot d’1,86 m a déjà bouclé son futur proche avec la bénédiction de ses dirigeants. « Le président (Florian Nice) et l’entraîneur (Dylan Lambert) m’ont poussé à tenter ma chance avec la N2 de Saint-Brice. Le discours de Yohan Herbulot (le futur entraîneur brico) m’a séduit. Alors, si je peux participer à une belle aventure (une accession en N1), je serai évidemment comblé. »

Fabregas et Monar ses modèles

Bien décidé à profiter des conseils de Nicolas Rollinger, Ronan Baudot voudra améliorer quelques-uns des éléments de sa panoplie. « Mes blocs surtout », avoue-t-il. « Je suis un pivot assez mobile., grand, pas hyper lourd. Je dois améliorer ma prise de position. » Les premiers axes de travail sont fixés pour la prochaine saison.

Les exemples de ses modèles (les pivots internationaux Ludovic Fabregas et Théo Monar), son altruisme – « c’est bon de voir un partenaire marquer après avoir profité d’un bloc que l’on vient de poser » – son amour de la défense, d’un stop qui met fin à l’action de son adversaire… tout cela trotte dans la tête de Ronan.

 

Ronan Baudot en bref

Né le 3 avril 2003 à Langres (Haute-Marne) – 1,86 m – pivot

Etudes : BPJEPS activités de la forme