DANS LES COULISSES DE SAINT-BRICE
Et en dehors du handball, qu’y a-t-il ? Une série de portraits sous des formes spéciales, inattendues va régulièrement vous en dire plus sur la personnalité des joueurs de Saint-Brice Courcelles. Après Kévin Lemaire, Nicolas Rollinger, Adrien Goffin, Harry Mayeur, Romain Baumann, Hugo Prévot et Foudhil Haddad, Morgan Staigre se dévoile et n’oublie pas sa passion pour le sport. Entrez dans son univers.
MORGAN N’AIME PAS PERDRE
Que ce soit sur les terrains de hand, dans les jeux vidéo, Morgan Staigre veut gagner. Toujours gagner. Double mètre, double ration ! Morgan Staigre, par sa taille et son statut de capitaine du groupe N2, a le droit à un traitement de faveur. Ce n’est pas son nom qu’il a été convié à épeler au gré de ses traits de caractère mais son prénom et son nom avec la possibilité de mettre en avant son amour du (des) sport(s). Avec quelquefois une pointe de ruse quand la réponse se refuse à lui. « J’ai commencé le hand à 6 ans », se souvient-il. « J’étais hyperactif et il fallait que je fasse une activité physique. » Le RCH l’accueille. Il assimile les bases dans les différentes catégories. En moins de 18, il intègre le pôle espoirs et troque son maillot rouge rémois pour le bleu de Saint-Brice.
Une visite de techniciens du centre de formation d’Ivry au Creps donne une orientation « professionnelle » à sa jeune carrière. Il prend la direction du club francilien où il découvre, d’abord le centre de formation puis la D1. Mais au bout de cinq années, frustré par son temps de jeu, il met fin à l’aventure d’un commun accord avec le club. « David Ruch que j’avais connu au pôle puis à Ivry, avait pris la responsabilité technique de Oissel en N1. » La Normandie… c’est loin de Reims, de sa famille, de celle de Clémence sa compagne. Aussi, quand Saint-Brice lui a présenté son projet… La suite est facile a deviner. Depuis le mois de janvier, Morgan connaît un nouveau changement dans sa vie. Sa reconversion en informatique, entamée à son arrivée chez les Bricos, a débouché sur un emploi au rectorat. Morgan S
M comme Michael (Jordan) : « Il y a quelques années, j’ai beaucoup suivi la NBA. Jordan, c’est simple, il a réinventé son sport, la manière de jouer. »
O comme objectifs : « Sportivement, j’aimerais accéder à la Nationale 1 avec Saint-Brice, jouer une saison à ce niveau puis arrêter ma carrière… sauf si mon corps veut bien que je pratique le hand plus longtemps. Dans ma vie personnelle, mon but est que ma famille soit heureuse. »
R comme Rap : « C’est une musique que j’écoute souvent. Surtout le rap américain. Elle figure majoritairement dans mes playlists. »
G comme gagneur : « Dans la légalité bien sûr. Je fais toujours le maximum, que ce soit dans mon sport, dans les jeux vidéo. Je n’aime pas perdre. »
A comme Amériques : « Les USA sont un pays qui m’intrigue et que j’aimerais visiter à court terme. Et puis là-bas, le sport y est plus développé. »
N comme nonchalant : « C’est quelque chose que l’on me reproche, que l’on me dit souvent. Je serais nonchalant sur le terrain, dans la vie ? Peut-être, que c’est l’impression que je dégage. Mais, je n’ai pas l’impression de l’être. »
S comme Superbowl : « Maintenant, je suis les résumés. Les horaires sont tardifs. Je regarde les deux premiers quarts temps et le show de la mi-temps. Je n’ai pas d’équipe ou de joueurs favoris même si les Patriots sont impressionnants depuis dix ans. »
T comme tennis : « Je ne le pratique pas mais j’aime bien regarder. C’est un sport individuel et moi je suis très sport co. Mais, j’aime bien regarder. Je suis fan de Roger Federer. »
A comme aigle : « C’est un animal qui m’intrigue. C’est un bel animal, majestueux. »
I comme Ivano Balic : « C’est un demi-centre pas impressionnant par son gabarit. Mais quelle vision du jeu, quelle facilité technique que ce soit dans la passe, dans la prise d’intervalle et au tir… »
G comme gamer ou geek : « Dès que j’ai un peu de temps, je regarde beaucoup de séries comme Umbrella Academy ou Game of Thrones ou bien je suis derrière la console. »
R comme réservé : « C’est ma nature. Je suis réservé, un peu timide. Je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup, qui monopolise la parole. C’est différent sur le terrain où je trouve matière à m’exprimer. Là, je ne suis plus timide. »
E comme enfants : « Les nôtres. Maël a 5 ans et Capucine 2 ans. Je suis un peu papa-poule. »Y.D.