Archives avril 2019

Le portrait : Nicolas Rollinger (2019)

Et en dehors du handball, qu’y a-t-il ? Une série de portraits sous des formes spéciales et inattendues va régulièrement vous en dire plus sur la personnalité des joueurs de Saint-Brice Courcelles. Après Kévin Lemaire, voilà Nicolas Rollinger, un pivot qui sait se faire respecter.

Nico, le guerrier Brico …

PORTRAIT CHINOIS

« Un ours, cela me ressemble bien… »

Sur le terrain, il ne passe pas inaperçu. Son gabarit, bien sûr, mais aussi son intarissable faconde, concentrent une bonne partie des regards de ses supporters. Sa façon d’haranguer le public après un but ne laisse personne indifférent. Guerrier et/ou râleur des salles, homme de la nature et spécialiste ès-vins, Nicolas Rollinger, devenu handballeur à 12 ans, à Bar-le-Duc – comme-papa -entraîné par Francis Varinot, ex- gardien de but de l’équipe de France, « sévit » du côté de Saint-Brice. Découvrez ce futur œnologue au moyen de ce portrait chinois très révélateur.

Nicolas, si tu étais…

UN VERBE ?
« Gagner ! Je suis assez compétiteur. Très compétiteur. Il faut que je sois le premier partout. Sinon, cela ne va pas. C’était déjà comme cela quand j’étais à l’école. »

UN PLAT ?
« Une tartiflette, c’est consistant, chaleureux… (réflexion) Ou alors une côte de bœuf bien saignante. »

UNE COULEUR ?
« Le bleu. J’ai les yeux bleus, j’ai beaucoup d’habits bleus. Et puis, c’est la couleur de Saint-Brice… »UN AUTRE SPORT QUE LE HAND ?
« J’ai beaucoup pratiqué l’équitation. J’ai le galop 6. Longtemps, je l’ai pratiquée en parallèle avec le hand. A un moment, il a fallu faire un choix. J’aurais bien voulu jouer au rugby. J’aurais certainement évolué comme 2e ou 3e ligne. »

UN CHIFFRE ?
« Le 25. C’est la date de mon anniversaire. Celui de mon maillot aussi même si je n’ai pas toujours porté le 25. A Metz, j’ai joué avec le 6, comme Bertrand Gille. A Nancy avec le 9. »

UN ARBRE ?
« Un séquoia géant. C’est majestueux et cela m’a toujours impressionné. »

UNE PLANÈTE ?
« Mars, parce que c’est… mon mois de naissance. Et puis c’est le Dieu de la guerre et je suis guerrier. »

UNE ÎLE ?
« Je n’aime pas trop le chaud. Je dirais donc l’Islande qui est une terre de handball avec des paysages magnifiques. J’y pense beaucoup pour de prochaines vacances. »

UNE MONTAGNE ?
« L’Everest. C’est le plus haut et c’est une montagne mythique. »

UN DÉPARTEMENT ?
« La Meuse. C’est la mère patrie. »

UN FROMAGE ?
« Le beaufort. Mais attention, je ne suis pas raciste en matière de fromage. »

UN VIN (à consommer avec modération) ?
« Un vin par saison plutôt. En automne, je serai un Condrieu, un vin blanc du nord de la vallée du Rhône. Il est atypique et se déguste dans un fauteuil devant un bon feu. En hiver, un Châteauneuf-du-Pape avec une bonne viande. Au printemps, je serai un vin assez léger, expressif, un Pommard. En été enfin, un champagne Charles-Heidsieck (je suis en stage chez eux…) »

UNE SAISON ?
« La fin de l’hiver, le début du printemps. Il fait encore frais et il commence à y avoir de beaux rayons de soleil. La nature se réveille, c’est le départ de la vigne. »

UN ANIMAL ?
« Un ours, cela me ressemble bien. C’est un animal gentil mais, il ne faut pas l’em…der. Je suis capable de tout casser (sur un terrain). »

UN DES CINQ SENS ?
« L’odorat. Sans nez, pas de palais. »

UNE VOITURE ?
« Une Aston Martin DB9. J’en suis grand fan. Mais cela reste – restera (?)- à l’état de rêve. »

UN PERSONNAGE DE BD ?
Lucky Luke est la BD que j’ai le plus lue. Je n’en ai manqué aucun. Quand j’étais petit, j’étais très BD. »

Y.D.


Le portrait : Kevin Lemaire (2019)

Et en dehors du handball, qu’y a-t-il ? Une série de portraits sous des formes spéciales et/ou inattendues, va régulièrement vous en dire plus sur la personnalité des joueurs de Saint-Brice Courcelles. Le premier à se mettre à nu – en tout bien, tout honneur – est Kévin Lemaire. Ailier, demi-centre, il n’hésite pas à entrer en cage lors des entraînements quand les circonstances le réclament.

AU PIED DE LA LETTRE

« JE SUIS ÉMERVEILLÉ PAR CE SPORT »

La vie de Kévin Lemaire tourne autour du handball. En sept lettres – les sept lettres de son nom -, il explique pourquoi, comment… On a l’impression qu’il est né avec un maillot bleu – le bleu brico – sur les épaules. C’est presque vrai puisqu’il a commencé le hand quand il avait 5 ans. Ce coup de tête n’en était pas un. Il a rapidement prouvé que ce sport était fait pour lui. Demi-centre dans les années Nationale 3, ailier pour la deuxième année de suite en Nationale 2, Kévin Lemaire (24 ans) est l’exemple parfait de la formation bricocorcellienne. Nous l’avons soumis au jeu des questions. Pas n’importe lesquelles, pas n’importe comment. Il s’est défini au moyen des lettres de son nom. Abécédaire façon Kévin.

L comme lucide : « J’essaie de faire les bons choix au bon moment. Cela peut s’avérer déterminant en fin de match. Dans mon métier de professeur des écoles aussi, je dois faire preuve de lucidité et faire en fonction du comportement de mes élèves. »

E comme enthousiaste : « Je prends la vie du bon côté. J’essaie de voir ce qui est positif en toutes circonstances. »

M comme MBappé : « C’est pour sa précocité dans le sport, pour son intelligence, sa maturité. Il doit être un exemple pour les jeunes sur le terrain mais également en dehors du terrain. »

A comme amoureux : « Je suis amoureux du hand. Cela fait près de vingt ans que je le pratique. C’est aussi le hand qui m’a fait rencontrer Julie il y a dix ans. »

I comme imprévisible : « A l’aile, quand je reçois le ballon, Je ne sais pas toujours ce que je vais faire. Mais, mes adversaires non plus. Comme pour d’autres traits de mon caractère, cela s’applique également à ma vie de tous les jours. Je ne me prends jamais la tête. »

R comme relationnel : « Je suis ici depuis que je suis tout petit. Je connais tout le monde. J’essaie de faire passer des messages aux nouveaux, au groupe pour que tout le monde se sente à l’aise. »

E comme émerveillé : « Je suis émerveillé par ce sport. Par les perfs du handball français, de Saint-Brice, par les miennes aussi. Si un jour on m’avait dit que je serais le premier capitaine de Saint-Brice en N2, j’aurais signé des deux mains. »

Yves DOGUE.


Le portrait : Foudhil Haddad (2019)

DANS LES COULISSES DE SAINT-BRICE

Et en dehors du handball, qu’y a-t-il ? Une série de portraits sous des formes spéciales, inattendues va régulièrement vous en dire plus sur la personnalité des joueurs de Saint-Brice Courcelles. Après Kévin Lemaire, Nicolas Rollinger, Adrien Goffin, Harry Mayeur, Romain Baumann et Hugo Prévot, Foudhil Haddad vous invite à le découvrir en surfant entre les lignes de son portrait chinois.

FOUDHIL RIME AVEC HABILE ET FAMILLE

Haddad, le handballeur, aime martyriser les gardiens adverses. Foudhil, le fils, le compagnon, le père adore sa famille.
Tir au premier poteau, coin long, lob, chabala, roucoulette : la panoplie de Foudhil Haddad est quasi complète. Ce ne sont pas les gardiens de la poule 4 qui nous démentiront. Il faut dire qu’au cours de sa déjà longue carrière, cet imprévisible gaucher a eu tout le loisir de façonner son shoot. Après avoir découvert le hand à Revin à 14 ans, il a effectué ses premiers dribbles et ses premiers tirs sous l’œil protecteur du Russe Oleg Tsaï, puis à Epernay en moins de 18, au pôle espoir de Reims, à Sedan (deux ans en N1), au RCH (deux ans en N2), à Gien (quatre ans en N1) puis à Folschviller (deux ans en N2), il est revenu dans la région. Pour sa quatrième saison à l’aile droite de Saint-Brice, « Fou-Fou » continue de faire des misères à ses adversaires. Et en dehors des terrains, il redevient un papa-poule pour le plus grand bonheur de ses enfants, Yannis (10 ans) et Leïna (7 ans).

Foudhil, si tu étais…

Un dessert ? « Je suis gourmand. Cela se voit, non ? Ma pâtisserie préférée, c’est le millefeuille et sa crème pâtissière. »
Un plat de résistance ? « Les pâtes bolognaises. Celles que me faisait ma maman quand j’étais plus jeune. Et puis les pâtes, c’est un repas de sportif ! »
Un fruit ? « La pomme. C’est le fruit qu’achetait souvent mon père quand j’étais petit. On en a mangé beaucoup. »
Un vin (à consommer avec modération bien sûr) ? « Un bourgogne aligoté. Mais, je n’en bois pas beaucoup. »
Une couleur ? « J’ai toujours aimé le bleu et le rouge. Sans raison particulière. »
Un chiffre ? « Le 11 rapport au hand. Quasiment lors de toutes mes saisons, j’avais ce numéro. Sauf à Saint-Brice. »
Un mois, une saison de l’année ? « Juillet et août. J’aime bien avoir chaud. J’aime le soleil, le temps des vacances, de la famille, des barbecs, des sorties avec les amis. »
Une fleur ? « Une rose, c’est traditionnel. Je l’offrirais à ma mère. »
Une planète ? « La terre. On y est bien. »

« COMME SI C’ÉTAIT HIER »

Une île ? « L’île Maurice. Il y a tout ce que j’aime. Le soleil, la mer, la chaleur, les fruits. Le poisson aussi… »
Un département ? « 08. Les Ardennes bien sûr. Mes parents, mes amis vivent à Charleville. »
Un pilote de Formule 1 ? « Je n’aime pas trop les sports longue durée. Je zappe, ce n’est pas assez spectaculaire. Schumacher peut-être. »
Un joueur de tennis ? « Agassi. Quand il jouait, je regardais le tennis. Moins maintenant. »
Un handballeur ? « Même s’il n’est pas gaucher, Uwe Gensheimer. Il a une technique au-dessus de tout le monde. »
Un événement historique ? « La Coupe du monde 98. J’avais 12 ans mais, je m’en souviens comme si c’était hier. J’étais chez mes parents à Revin. »
Un acteur ? « Jackie Chan. Il est drôle, spectaculaire. J’aime l’action et la science-fiction. »
Une émission de télé ? « Man versus wild. C’est un homme qu’on lâche dans la nature et qui doit se débrouiller seul. »

« DRAGON BALL Z, TOUTE MON ENFANCE »

Un moment de la journée ? « Le soir. Après l’entraînement, on est au calme, je peux me poser devant la télé… »
Un animal ? « Le tigre. C’est beau… mais c’est un animal qui ne se laisse pas faire. »
Un des cinq sens ? « La vue. C’est le sens le plus important. Sans elle, on n’a pas de repères. »
Un personnage de BD ? « Dragon Ball Z, c’est toute mon enfance. C’est culte. »
Une voiture ? « L’Audi RS 3. Elle est belle, puissante. C’est une bonne marque. Cela fait quelque temps que j’aime cette voiture. »
Un instrument de musique ? « Le triangle. Pour la blague. »
Un style de musique ? « Tout ce qui est R & B, le rap de Soprano. Un rap tranquille avec des histoires et des valeurs. »
Un mot ? « Plaisir. Si on ne se fait pas plaisir dans la vie… »
Un super pouvoir ? « J’hésite entre être invisible et voler. C’est une question de liberté sans être malsain. »
Un autre sport que le hand ? « Le MMA, à regarder pas à pratiquer. C’est spectaculaire mais interdit en France. » Sa devise
« Rien ne sert de courir, il faut partir à point »Y.D.


Le portrait : Morgan Straigre (2019)

DANS LES COULISSES DE SAINT-BRICE

Et en dehors du handball, qu’y a-t-il ? Une série de portraits sous des formes spéciales, inattendues va régulièrement vous en dire plus sur la personnalité des joueurs de Saint-Brice Courcelles. Après Kévin Lemaire, Nicolas Rollinger, Adrien Goffin, Harry Mayeur, Romain Baumann, Hugo Prévot et Foudhil Haddad, Morgan Staigre se dévoile et n’oublie pas sa passion pour le sport. Entrez dans son univers.

MORGAN N’AIME PAS PERDRE

Que ce soit sur les terrains de hand, dans les jeux vidéo, Morgan Staigre veut gagner. Toujours gagner. Double mètre, double ration ! Morgan Staigre, par sa taille et son statut de capitaine du groupe N2, a le droit à un traitement de faveur. Ce n’est pas son nom qu’il a été convié à épeler au gré de ses traits de caractère mais son prénom et son nom avec la possibilité de mettre en avant son amour du (des) sport(s). Avec quelquefois une pointe de ruse quand la réponse se refuse à lui. « J’ai commencé le hand à 6 ans », se souvient-il. « J’étais hyperactif et il fallait que je fasse une activité physique. » Le RCH l’accueille. Il assimile les bases dans les différentes catégories. En moins de 18, il intègre le pôle espoirs et troque son maillot rouge rémois pour le bleu de Saint-Brice.

Une visite de techniciens du centre de formation d’Ivry au Creps donne une orientation « professionnelle » à sa jeune carrière. Il prend la direction du club francilien où il découvre, d’abord le centre de formation puis la D1. Mais au bout de cinq années, frustré par son temps de jeu, il met fin à l’aventure d’un commun accord avec le club. « David Ruch que j’avais connu au pôle puis à Ivry, avait pris la responsabilité technique de Oissel en N1. » La Normandie… c’est loin de Reims, de sa famille, de celle de Clémence sa compagne. Aussi, quand Saint-Brice lui a présenté son projet… La suite est facile a deviner. Depuis le mois de janvier, Morgan connaît un nouveau changement dans sa vie. Sa reconversion en informatique, entamée à son arrivée chez les Bricos, a débouché sur un emploi au rectorat. Morgan S

Morgan le brico réservé

M comme Michael (Jordan) : « Il y a quelques années, j’ai beaucoup suivi la NBA. Jordan, c’est simple, il a réinventé son sport, la manière de jouer. »
O comme objectifs : « Sportivement, j’aimerais accéder à la Nationale 1 avec Saint-Brice, jouer une saison à ce niveau puis arrêter ma carrière… sauf si mon corps veut bien que je pratique le hand plus longtemps. Dans ma vie personnelle, mon but est que ma famille soit heureuse. »
R comme Rap : « C’est une musique que j’écoute souvent. Surtout le rap américain. Elle figure majoritairement dans mes playlists. »
G comme gagneur : « Dans la légalité bien sûr. Je fais toujours le maximum, que ce soit dans mon sport, dans les jeux vidéo. Je n’aime pas perdre. »
A comme Amériques : « Les USA sont un pays qui m’intrigue et que j’aimerais visiter à court terme. Et puis là-bas, le sport y est plus développé. »
N comme nonchalant : « C’est quelque chose que l’on me reproche, que l’on me dit souvent. Je serais nonchalant sur le terrain, dans la vie ? Peut-être, que c’est l’impression que je dégage. Mais, je n’ai pas l’impression de l’être. »

Objectif N1 pour Morgan et les Bricos

S comme Superbowl : « Maintenant, je suis les résumés. Les horaires sont tardifs. Je regarde les deux premiers quarts temps et le show de la mi-temps. Je n’ai pas d’équipe ou de joueurs favoris même si les Patriots sont impressionnants depuis dix ans. »
T comme tennis : « Je ne le pratique pas mais j’aime bien regarder. C’est un sport individuel et moi je suis très sport co. Mais, j’aime bien regarder. Je suis fan de Roger Federer. »
A comme aigle : « C’est un animal qui m’intrigue. C’est un bel animal, majestueux. »
I comme Ivano Balic : « C’est un demi-centre pas impressionnant par son gabarit. Mais quelle vision du jeu, quelle facilité technique que ce soit dans la passe, dans la prise d’intervalle et au tir… »
G comme gamer ou geek : « Dès que j’ai un peu de temps, je regarde beaucoup de séries comme Umbrella Academy ou Game of Thrones ou bien je suis derrière la console. »
R comme réservé : « C’est ma nature. Je suis réservé, un peu timide. Je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup, qui monopolise la parole. C’est différent sur le terrain où je trouve matière à m’exprimer. Là, je ne suis plus timide. »
E comme enfants : « Les nôtres. Maël a 5 ans et Capucine 2 ans. Je suis un peu papa-poule. »Y.D.