Les grands sauts de Corentin Boé

Formé à Mourmelon puis au Creps de Reims, Corentin Boé a fréquenté les divisions professionnelles pendant quinze ans. La saison prochaine, il défendra les couleurs de Saint-Brice où il préparera sa reconversion.

Toujours placés mais jamais gagnants ! Les Bricos en ont eu assez de jouer les Poulidor version handball. Ces dernières années, Vernon, Saran et Billy-Montigny leur ont barré la route conduisant à la Nationale 1. Stop ! Les dirigeants marnais ont crié haut et très fort leur volonté de mettre un terme à ces frustrations.

La saison qui s’annonce sera-t-elle la bonne ? Ce qui est sûr, c’est que tout est mis en œuvre pour toucher le centre de la cible. La signature de Corentin Boé (32 ans – 1,82 m) atteste de cette ambition dévorante.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Corentin Boé est un habitué du milieu professionnel handballistique. « Je suis pro depuis une quinzaine d’années », souligne ce Rémois de naissance, formé à Mourmelon par Alain Lavenus et Eric Faucheux et au Pôle espoir du Creps pendant trois années par Stéphane Garcia.

« C’est le bon moment »

Un bon cocktail si l’on se réfère au parcours de ce fort shooteur (783 buts en 175 matchs de Proligue) et polyvalent sur la base arrière. A la sortie du Pôle, un premier grand saut propulse Corentin à Aurillac (quelques apparitions en D1), puis à Villeurbanne sous la houlette du Barjot Thierry Perreux (2 années en Pro D2, 2 en N1 avec un titre de champion de France à la clé), à Semur-en-Auxois (N1 et un titre de meilleur buteur de la division).

Avec Villeurbanne, il a connu la grande joie d’affronter en coupe de France  Montpellier et un certain Nikola Karabatic. Il y a vécu une fin d’aventure moins joyeuse qui l’a conduit… à Saint-Brice (un signe du destin) où il a pu entretenir sa forme pendant un mois avant de trouver un contrat pro à Semur en 2013.

Ensuite, c’est son deuxième grand saut. Il s’installe durablement en Proligue où il sera nommé « trois ou quatre fois au titre de meilleur demi-centre de la division. » Il défend successivement les couleurs de Saint-Marcel Vernon (2 ans), Billère (2 ans), Massy (2 ans ; 156 et 131 buts) et la saison dernière d’Angers « où rien ne s’est passé comme prévu, une année galère. »

Cette dernière expérience l’a incité à la réflexion, à penser à l’après handball… « C’est le bon moment, assure-t-il. Je vais préparer ma reconversion. Au vu du nombre de matchs joués en pro, je suis éligible au titre 5 d’entraineur. »

Un décideur âgé de cinq mois !

Mais avant d’endosser le survêtement de coach professionnel, Corentin Boé veut encore prendre du plaisir sur le terrain. « Cela faisait plusieurs saisons que Marian Geoffroy (responsable de la commission Performance de Saint-Brice) me contactait régulièrement. Je lui répondais à chaque fois que ce n’était pas encore le bon timing… »

Et puis, Ilyo est arrivé. On peut avoir cinq mois et être – déjà – un grand décideur ! Eh oui, Ilyo Boé (cinq mois donc) a très certainement influencé son handballeur de papa Corentin au moment de son choix de (suite) de carrière. Grâce à Ilyo, Corentin Boé va (re) devenir un joueur de Saint-Brice. « Cela fait plusieurs saisons que le club échoue d’un rien. Je veux l’aider à réaliser son objectif. »

« Je sais où je mets les pieds »

Pour cela, il va falloir que Corentin s’habitue à un nouveau rythme. Fini, les deux séances quotidiennes. « Cela ne me fait pas peur, rassure-t-il. J’ai déjà pensé à ce que je ferai pour conserver mon niveau physique. Je garderai cette exigence vis-à-vis de moi. Point de vue du handball, je sais où je mets les pieds. Je connais Yohan depuis le Creps, je connais aussi Kévin (Lemaire), un joueur d’équipe indispensable. »

Corentin le râleur – « oui, je sais c’est un point sur lequel je dois m’améliorer » – est persuadé que le groupe brico possèdera les armes pour jouer les premiers rôles. « Peu importe la poule dans laquelle on sera versé.  Il faudra que l’on essaye de bien jouer, que l’on impose notre jeu. »

Les grandes bases sont posées. Reste à les mettre en application à l’occasion de son troisième grand saut.


Warren Pinto, homme de challenges

 

Champion de France de Nationale 3 avec Soissons, Warren Pinto s’apprête à découvrir de nouveaux horizons. Ce sera avec Saint-Brice avec l’ambition de découvrir la N1.

Un papa handballeur, ça marque… pour la vie. S’il fallait apporter une démonstration à cette lapalissade, l’histoire de Warren Pinto nous serait d’une grande utilité. Tout d’abord, vous vous demandez certainement pourquoi on s’aventure dans la narration de la vie d’un inconnu ! Eh bien tout simplement parce que cet arrière-ailier droit de Soissons (1,80 m – 23 ans) s’apprête à avaler les soixante kilomètres séparant la cité du Vase pour la banlieue de celle des Sacres et défendre les couleurs de Saint-Brice la saison prochaine.

Ensuite, vous vous interrogez sur la plus-value qu’apportera Warren Pinto sur le flanc droit des Bricos. Ses 3,6 buts inscrits en moyenne sont un premier élément de réponse. Mais, les stats ne sont pas un élément déterminant. Quand on lui demande quels sont ses points forts, Warren surprend son interlocuteur. « C’est surtout la défense, dévoile-t-il. J’ai toujours défendu en poste 2 ou en 3 haut. »

« Rapidement dans le bain du hand »

Ses efforts défensifs trouvent souvent leurs récompenses dans sa capacité à se projeter vers l’avant. Son sens du but (5 buts à l’aller et au retour contre Saint-Brice) fait le reste, sachant que le futur numéro 21 (s’il est libre) a été amené à évoluer au poste d’arrière droit alors qu’il est ailier de formation.

Bon, c’est bien beau tout cela mais vous aimeriez que l’on revienne aux propos initiaux. Un papa, ça marque donc… Eh oui, Warren est le fils de Basile, l’entraîneur de Soissons. « Mon père jouait à Crépy-en-Valois. Il m’a mis rapidement dans le bain du hand. Et cela m’a plu. » Vous l’avez deviné, sa passion du hand venait de prendre corps.

La suite ? « Quand j’étais en 5e, j’ai fait un essai à Tremblay. » Transformé. Puis de fil en aiguille, Warren a franchi les étapes : trois ans de pôle espoir à Chartres et deux au centre de formation de Chartres où il cultivé son art du duel. Le Covid est venu interrompre son parcours. « Mon père m’a alors proposé de rejoindre le projet de Soissons. Là, j’ai changé mon style de vie. »

Envie d’une nouvelle aventure

Fini l’emploi du temps calqué sur le hand et ses entraînements quotidiens ou plus. « Je suis téléconseiller pour des écoles parisiennes », explique ce grand admirateur de Luc Abalo. Son envie, son besoin d’une nouvelle aventure se sont fait sentir cette saison. « Mais, je ne voulais pas abandonner mon taf. Je suis trois jours sur site, deux en télétravail. » Alix Geffrard, son capitaine, a alors joué les intermédiaires. « Il était en contact avec Saint-Brice. Il a glissé quelques mots à Yohan qui m’a exposé son projet… »

Au début du mois d’août, quand les Bricos de Yohan Herbulot retrouveront avec joie les bienfaits de la préparation physique, Warren sera animé par son nouveau challenge : « En tant qu’arrière droit, je veux être plus régulier, performer davantage pour aider le club à passer un cap et découvrir la N1. » Beau programme…


Alix Geffrard, l’éternel rêveur

Après trois saisons et deux accessions à Soissons, Alix Geffrard a décidé de vivre une nouvelle aventure et un nouveau rêve sous le maillot de Saint-Brice.

Quelquefois, les chemins mettent du temps à se croiser. Un exemple ? « Cela fait quelques années que je suis en contact avec Saint-Brice », souligne Alix Geffrard. Sans que cela débouche sur une collaboration sportive. Mais, les routes finissent souvent par se rejoindre…

Cette fois, c’est décidé. La saison prochaine, Alix Geffrard (1,88 m – 36 ans) sera un joueur de Saint-Brice. Son ambition sera, bien sûr, d’apporter sa grande expérience au groupe dirigé par Yohan Herbulot – « j’ai évolué une quinzaine d’années en Nationale 1 ou en Division 2 » – et de participer au rêve de découverte de la N1 entretenu par les Bricos depuis plusieurs saisons.

« J‘attaque et je défends »

De Montfermeil où il a découvert le hand dans les pas de son grand frère à Saint-Brice (bientôt), il a usé ses shorts et baskets dans les salles de Livry-Gargan, des Girondins de Bordeaux, de Libourne, Limoges, Bruges, Schiltigheim, Vernouillet et Soissons. Cet arrière gauche ou demi-centre a, à chaque fois, démontré sa discipline, sa combativité, des qualités fort appréciées d’un coach.

Il a également prouvé sa bonne relation avec ses pivots ou encore sa participation à un handball total. « J’attaque et je défends », précise-t-il. Et il compte bien continuer à apporter sa « pierre à l’édifice de sa [future] équipe. »

Malgré ses 36 printemps, Alix Geffrard n’a pas fini de rêver. A Soissons, il a connu les joies de plusieurs accessions (de Prénat à N3, de N3 à N2 avec un titre de champion de France de N3). « Mais, j’arrivais au bout d’un cycle », avoue-t-il. « J’ai fait comprendre aux dirigeants qu’il n’était pas impossible que je parte de Soissons à la fin de la saison. »

La petite et la grande histoire

« J’aimerais vivre un nouveau rêve et aussi aider Saint-Brice à découvrir la N1. »  Le fait que le groupe brico soit confié à un jeune entraîneur n’effraie pas celui qui avoue que son modèle de  est un mixt de « Balic, Karabatic et Narcisse. ». « C’est un jeune coach mais il a une grosse expérience du terrain. » 

Pour la petite histoire, Alix et Yohan se sont déjà affrontés lors de matchs de Proligue entre Gonfreville (Geffrard) et Massy (Herbulot). « Chacun s’était imposé à domicile. » Mais, avant d’écrire la grande histoire brico avec son entraîneur, Alix va pouvoir mettre à profit l’intersaison pour partager son temps avec ses deux garçons de 12 et 4 ans, son métier de coach sportif, de préparateur physique des handballeurs de la République démocratique du Congo, celui d’apporteur d’affaires dans l’économie d’énergie, le bois et le photovoltaïque  et ses passions pour » le crossfit, la natation ou encore la muscu. » Un homme très occupé…


BAUDOT connaît la maison !

 

Le Taissotin Ronan Baudot est la première recrue des Bricos pour la prochaine saison. Sa jeunesse, sa gnaque, son altruisme sont autant d’atouts qu’il entend bien améliorer afin de franchir un nouveau cap.

La première recrue des Bricos est connue et ce n’est pas un inconnu ! Ronan Baudot (21 ans – 1,86 m) est un pur produit marnais, façonné à l’école taissotine dès son arrivée dans le monde du handball. « C’est l’éducateur multisports de mon village de Mailly Champagne qui m’a fait découvrir le hand. Mailly était en entente avec Taissy. C’est donc tout naturellement que je suis arrivé à Taissy. »

Ayant passé le plus clair de sa jeune carrière sous le maillot de Taissy, Ronan a régulièrement découvert de nouveaux horizons. « Quand on est compétiteur, on a toujours envie d’aller voir ce qui se passe à l’étage supérieur. » C’est cette philosophie de la vie de handballeur qui l’a incité à faire une infidélité à son club de cœur. « J’étais au pôle au Creps. J’ai signé à Saint-Brice pour jouer en U18 France et en Prénationale », se souvient-il.

La N3 à la clé

Saint-Brice venait d’entrer dans sa vie. Ronan s’est même entraîné avec les Bricos il y a deux saisons et aurait dû rejoindre l’équipe l’année suivante. « J’ai eu une offre de Sarrebourg. J’y suis allé mais cela n’a pas duré. » Un petit tour en Moselle et puis revient à Taissy pour une fin de saison de rêve avec une accession en N3 à la clé. La N3 ? « J’ai beaucoup appris cette saison… qui n’est pas finie d’ailleurs. »

Mais, ce pivot d’1,86 m a déjà bouclé son futur proche avec la bénédiction de ses dirigeants. « Le président (Florian Nice) et l’entraîneur (Dylan Lambert) m’ont poussé à tenter ma chance avec la N2 de Saint-Brice. Le discours de Yohan Herbulot (le futur entraîneur brico) m’a séduit. Alors, si je peux participer à une belle aventure (une accession en N1), je serai évidemment comblé. »

Fabregas et Monar ses modèles

Bien décidé à profiter des conseils de Nicolas Rollinger, Ronan Baudot voudra améliorer quelques-uns des éléments de sa panoplie. « Mes blocs surtout », avoue-t-il. « Je suis un pivot assez mobile., grand, pas hyper lourd. Je dois améliorer ma prise de position. » Les premiers axes de travail sont fixés pour la prochaine saison.

Les exemples de ses modèles (les pivots internationaux Ludovic Fabregas et Théo Monar), son altruisme – « c’est bon de voir un partenaire marquer après avoir profité d’un bloc que l’on vient de poser » – son amour de la défense, d’un stop qui met fin à l’action de son adversaire… tout cela trotte dans la tête de Ronan.

 

Ronan Baudot en bref

Né le 3 avril 2003 à Langres (Haute-Marne) – 1,86 m – pivot

Etudes : BPJEPS activités de la forme


Abdoulaye DRAMÉ prolonge !

 

L’AS Saint-Brice Courcelles Handball est très heureux de vous annoncer le premier visage de l’effectif Brico la saison prochaine, avec la prolongation d’Abdoulaye DRAMÉ dans les cages bleues.

Auteur de 226 arrêts depuis son arrivée en milieu de saison dernière, notre numéro 28 a choisi de rester sous les couleurs Brico-Corcéliennes pour une saison supplémentaire.

Abdoulaye DRAMÉ : “Le choix de ma prolongation a été longuement réfléchi. J’avais des projets au-delà du handball, mais je sens que je resterais sur ma fin si tout s’arrêtait à la fin de la saison. J’avoue que le fait que Yohan reprenne le groupe la saison prochaine m’a aidé à prendre ma décision. J’ai réellement envie d’aider le club à atteindre son objectif, à savoir la montée en N1. Ces deux fins de saisons sont dures à avaler parce qu’on est si près du but, encore une fois cette saison cela se joue sur des détails. Je sens que ce sera bientôt notre heure, et pourquoi pas dès la saison prochaine. En tout cas j’ai hâte de vous retrouver à Salvador Allende, nombreux et je vous souhaite à tous une belle fin de saison.”

Yohan HERBULOT, futur entraîneur : “Je suis très heureux de la prolongation d’Abdoulaye pour la saison prochaine. Après l’avoir eu comme coéquipier, je n’ai aucun doute sur son implication et son volume de travail. C’est une réelle marque de confiance mutuelle de poursuivre l’aventure avec lui la saison prochaine. Ce sera un élément fort de l’effectif, sur le terrain comme au sein du vestiaire.”

On lui souhaite ainsi qu’à tout l’effectif, une excellente fin de saison et une pleine réussite.


Yohan HERBULOT, futur entraîneur des Bricos

 

Yohan Herbulot, futur coach brico.

Le capitaine de Saint-Brice troquera son brassard à la fin de la saison pour la casquette d’entraîneur.

Yohan Herbulot, né le 29 juillet 1993 à Revin, 2,08 m, sera donc le prochain entraîneur de l’équipe de Nationale 2 de Saint-Brice. Une décision logique, une promotion annoncée il y a trois ans à son arrivée (son retour) dans le club brico, une attente alléchante…

Cap’tain Yo ne part pas à l’aventure. Il a complété son expérience de joueur professionnel par un parcours d’apprentissage rigoureux d’entraîneur. Responsable technique, à Saint-Brice, d’équipes de jeunes (U13), d’adultes (Interdep puis Excellence Grand Est), entraîneur responsable au Comité Marne, cadre technique de la section sportive Paulette Billa à Tinqueux, il a suivi et validé sa formation du Titre 4 et s’apprête à entamer celle du Titre 5 qu’il mènera en parallèle avec le championnat 2024/2025.

« Yohan Herbulot entraîneur de la N2 de Saint-Brice, c’est une promotion ?

Quand je suis arrivé il y a trois ans, le projet c’était de reprendre la gestion de l’équipe de N2 à moyen terme. Il fallait surtout ne pas sauter d’étapes. Je suis passé par la formation, par des équipes de jeunes avec des U13, avec des adultes. Pendant cette période, j’ai suivi une formation pour valider le Titre 4 d’entraîneur. Je vais commencer celle du Titre 5, plus spécialisée dans l’entraînement des adultes et la performance. Je vais apprendre beaucoup.

Comment les joueurs ont-ils accueilli cette annonce ?

Il y a eu deux types de réaction. Certains joueurs ont dit « On s’en doutait », d’autres ont été surpris. « Dis donc, tu nous avais bien caché cela. » Mais tous ont bien accueilli cette nouvelle. J’ai aussi reçu de nombreuses félicitations de membres du CA du club. Maintenant, il faut passer à l’action. Mon relationnel avec les joueurs va forcément évoluer mais, je vais rester proche d’eux.

Qu’as-tu retiré de tes expériences avec tes entraîneurs successifs ?

Chaque entraîneur a sa méthode. Il y a celui qui est directif, celui qui laisse davantage de liberté… Je pense m’appuyer sur chacune de mes expériences chez les pros tout en apportant ma patte, en développant mon identité. J’essaierai d’être l’entraîneur que j’aurais bien aimé avoir quand j’étais à la place de mes futurs joueurs. Je resterai assez proche des joueurs. C’est important pour le relationnel et la confiance. Je sais ce que je veux et où je veux aller.

Et au niveau du terrain ?

Quand on a connu le monde professionnel, les exigences et la rigueur du haut niveau sont présents en permanence. Pour ce qui est du jeu, mon principe est de m’adapter aux joueurs que j’entraine. On dit souvent : » l’attaque fait se lever les foules, la défense fait gagner les matchs. La défense sera un élément essentiel, le jeu rapide aussi. En attaque, il faudra du respect pour nos principes…

Herbulot entraîneur, Saint-Brice perd un joueur-cadre. Il va falloir te remplacer et bâtir un groupe performant…

On va essayer de stabiliser le groupe au maximum. Il faudra un arrière gauche (son poste) et trouver un équilibre entre les jeunes et les deux ou trois anciens qui les encadreront. A Saint-Brice, on a l’habitude de donner leur chance aux jeunes et qu’ils s’en servent comme tremplin (Lassana Touré aujourd’hui en N1 à Saintes, Romann Carle, Tom Pompon à Sélestat en N2, Thomas Schacherer à Nîmes en N1, Lucas Dorez à Belfort en N1). Il faut les accompagner avec des grands frères qui sauront faire passer les messages et qui devront aussi être performants et exemplaires.

Pour trouver ces perles rares, il faut du réseau…

Le monde du hand est assez petit. Je connais bien le milieu pro, j’ai de nombreux contacts dans les clubs où je suis passé. Les joueurs expérimentés ont des problématiques (famille, boulot…) qu’il faut solutionner. Et, Il y a les jeunes qui sortent des centres de formation, ceux qui veulent mener un double projet. J’aime beaucoup travailler avec les jeunes. Déceler leur potentiel, deviner s’ils sont capables d’apprendre (beaucoup) dans un court laps de temps.

Depuis deux, trois ans, j’ai appris à connaître le milieu N2, j’y ai développé des contacts.

Ta nomination à la tête de la N2 n’est pas une fin en soi. Tu vas continuer à te former ?

Oui, je vais entamer le cursus du Titre 5. Je serai absent une semaine par mois. Il va falloir que nous nous organisions. Que le staff technique s’enrichisse d’un adjoint. Tout cela est à étudier et à régler.

Pas de regret de ne plus jouer ?

Cette année, je m’amuse sur le terrain, j’arrive à performer. Arrêter de jouer a été un élément de ma réflexion avant d’accepter la proposition du club. Je me suis dit qu’il ne fallait pas passer à côté d’une opportunité. Souvent, elle ne se représente pas. J’aurais bien aimé finir sur une accession. Mais, je suis en paix. Je n’ai pas de frustration. Ce que je cherchais en venant à Saint-Brice, je l’ai trouvé. »

 

Yohan en bref !

Son parcours de joueur. – 2011 – 2014 : Saint-Raphaël (Starligue et Proligue – entraîneur Christian Gaudin) ; 2014 – 2017 : Massy (Proligue – entraîneur Benjamin Braux) ; 2017 – 2019 : Sélestat (Proligue – entraîneur Christophe Viennet) ; 2019 – 2021 : Pontault-Combault (Proligue – entraîneur Chérif Hamani) ; 2021 – : Saint-Brice (N2 – entraîneur Yacinn Bouakaz).


Hugo BONNARD encore en bleu en 2023-2024 !

 

Un bilan de la saison ?

À mon sens c’est une saison avec un goût d’inachevé, où la moindre erreur nous aura coûté cher alors que nous avions les armes pour répondre à chaque adversaire.

Individuellement c’est une saison en dent de scie, il faut que je sois capable de gagner en régularité pour apporter plus au groupe.

 

Pourquoi avoir choisi de continuer l’aventure ?

Je me sens bien ici, c’est un club humain qui est nourri d’ambition.

 

Quels seront tes objectifs personnels et au sein du collectif ?

Pour moi, le but la saison prochaine sera d’apporter plus que cette année à notre collectif, afin d’atteindre notre objectif, qui est aussi l’objectif de tout un club.

 

Un mot pour nos supporters ?

Amis Bricos, merci à tous pour la force et la puissance que vous nous avez donné tout au long de cette année. On vous attend encore plus nombreux avec notre kop d’Ultras Bricos pour faire trembler Salvador Allende.

Bonne vacances à tous.


UNE SAISON DE PLUS POUR ABOUDOU !

 

L’AS Saint-Brice-Courcelles Handball est très heureux de vous annoncer la prolongation de notre ailier droit, Chabir ABOUDOU.

 

Un bilan collectif et personnel de la saison passée ?

Le début de saison a été une découverte pour moi car il y a un nouveau projet de jeu qui a été mis en place, donc j’avais quelques petites difficultés à m’adapter car cela a été mon premier changement de club et j’ai dû m’adapter au plus vite pour mon équipe. On m’a tout de suite fait confiance et je tiens à remercier toute l’équipe et mention spéciale à Yacinn car il m’a apporté quelque chose sur mon jeu.

 

Pourquoi avoir choisi de prolonger l’aventure ?

J’ai choisi de continuer l’aventure avec St-Brice malgré les propositions que j’ai eu car pour moi j’ai quelque chose à accomplir ici. Je veux cette montée et je suis déterminé et motivé plus que jamais.

 

Quels seront tes objectifs la saison prochaine ?

Au sein du collectif j’aimerai apporter ce que je sais faire pour pouvoir continuer à gagner des matchs avec un but final : la montée !

 

Un mot pour nos supporters Bricos ?

Je tiens à remercier tout les supporters pour m’avoir encourager dans les bons moments comme dans les mauvais moments. Continuez à donner de la voix. Continuez à nous encourager et on vivra des moments magiques ensemble ! On se revoit l’année prochaine plus fort. Allez les Bricos !!!


HERROU reste sous les couleurs Bricos !

 

L’AS Saint-Brice-Courcelles Handball est très heureux de vous annoncer la prolongation de notre gardien de but, Mohamed HERROU.

 

Un bilan collectif et personnel de la saison passée ?

Bilan de la saison mitigé, il y a eu du très bon comme la double confrontation contre Saran et du moins bon avec ces deux premières défaites qui nous mettent un coup d’entrée ainsi que les deux défaites à la fin de saison qui mettent fin à nos espoirs.

Personnellement, cette saison a été meilleure que ma première, elle m’a permis de retrouver mes sensations dans les buts, mais je sais que je suis capable de beaucoup plus encore.

 

Pourquoi avoir choisi de prolonger l’aventure ?

Cela fait 2 ans que je suis là et je m’y sens bien. Je crois au projet du club et j’ai la conviction qu’on est capables de le faire, c’est pour ça que j’ai décidé de faire une année de plus au club.

 

Quels seront tes objectifs la saison prochaine ?

Mes objectifs sont simples, c’est de montrer le meilleur de moi-même et de tout faire pour aider l’équipe à atteindre nos objectifs.

 

Un mot pour nos supporters Bricos ?

Merci à vous pour tous votre soutien tout au long de la saison. Hâte de vous revoir au gymnase pour une nouvelle saison.


LEMAIRE REJOINT LES BRICOS !

Lemaire rejoint les Bricos

Martin Lemaire défendait les couleurs de Billy-Montigny la saison dernière. Il mettra son bras gauche au service de Saint-Brice dès le mois d’août. 

Il va falloir vous y habituer : la saison prochaine il y aura deux Lemaire dans le groupe N2 de Saint-Brice Courcelles. Kévin (29 ans – 1,74 m – ailier et demi-centre) vous connaissez ! Et maintenant vous allez découvrir Martin (21 ans – 1,83 m – arrière droit gaucher) en provenance de Billy-Montigny.

Né en Éthiopie, à Addis-Abeba, arrivé dans le Pas-de-Calais alors qu’il n’avait que onze mois, Martin a découvert le hand très tôt. Il faut dire que sa mère pratiquait la discipline en N2 à Bully-les-Mines… Qu’il abandonne le foot, qu’il aille voir de plus près ce qui avait séduit sa maman dans ce sport était presque naturel. « J’ai fait un entraînement et… je n’ai plus jamais lâché. »

A 8 ans, il effectue ses premiers dribbles et ses premiers tirs sous le maillot de Bully-les-Mines. Quelques années plus tard, il intègre l’Alliance Artois, signe à Billy-Montigny.

« J’ai tout de suite évolué avec la N2.  Les deux dernières saisons, nous avons affronté Saint-Brice en championnat. » 

Un double cursus + le hand 

Le hand n’est pas tout. Après son Bac ES mention Très Bien, deux ans de DUT à Lens, un double cursus à Lille (banque finance et prépa d’un concours d’entrée en école de commerce), il touche les fruits de son travail en étant accepté à Neoma Business School à Reims. « Je connaissais Saint-Brice et j’ai toujours apprécié la mentalité, la ferveur, la convivialité de ce club. » 

La suite était facile à prévoir. Un échange avec le nouveau coach Guy Bischoff plus tard, Martin était conforté dans ses impressions. « Le projet de jeu s’appuie sur des valeurs et des dimensions que je maîtrise. » On développera tout cela plus tard.

Pour satisfaire votre curiosité, vous devrez donc boire les paroles de Martin. « Mes points forts sont ma combativité, les duels, l’aspect défensif au poste 2. J’apprécie la défense 6-0. » Mais à 21 ans, on est encore perfectible ! « Il faut que je progresse dans la lecture du jeu, dans la gestion des efforts, que je retrouve mon niveau de tir de loin. La saison dernière, avec mon double cursus, les 30 km séparant Lille de Billy-Montigny, je ne me suis pas entraîné comme je le voulais. »

Martin Lemaire va pouvoir remédier à tout cela dès le début du mois d’août…