Les grands sauts de Corentin Boé

Formé à Mourmelon puis au Creps de Reims, Corentin Boé a fréquenté les divisions professionnelles pendant quinze ans. La saison prochaine, il défendra les couleurs de Saint-Brice où il préparera sa reconversion.

Toujours placés mais jamais gagnants ! Les Bricos en ont eu assez de jouer les Poulidor version handball. Ces dernières années, Vernon, Saran et Billy-Montigny leur ont barré la route conduisant à la Nationale 1. Stop ! Les dirigeants marnais ont crié haut et très fort leur volonté de mettre un terme à ces frustrations.

La saison qui s’annonce sera-t-elle la bonne ? Ce qui est sûr, c’est que tout est mis en œuvre pour toucher le centre de la cible. La signature de Corentin Boé (32 ans – 1,82 m) atteste de cette ambition dévorante.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Corentin Boé est un habitué du milieu professionnel handballistique. « Je suis pro depuis une quinzaine d’années », souligne ce Rémois de naissance, formé à Mourmelon par Alain Lavenus et Eric Faucheux et au Pôle espoir du Creps pendant trois années par Stéphane Garcia.

« C’est le bon moment »

Un bon cocktail si l’on se réfère au parcours de ce fort shooteur (783 buts en 175 matchs de Proligue) et polyvalent sur la base arrière. A la sortie du Pôle, un premier grand saut propulse Corentin à Aurillac (quelques apparitions en D1), puis à Villeurbanne sous la houlette du Barjot Thierry Perreux (2 années en Pro D2, 2 en N1 avec un titre de champion de France à la clé), à Semur-en-Auxois (N1 et un titre de meilleur buteur de la division).

Avec Villeurbanne, il a connu la grande joie d’affronter en coupe de France  Montpellier et un certain Nikola Karabatic. Il y a vécu une fin d’aventure moins joyeuse qui l’a conduit… à Saint-Brice (un signe du destin) où il a pu entretenir sa forme pendant un mois avant de trouver un contrat pro à Semur en 2013.

Ensuite, c’est son deuxième grand saut. Il s’installe durablement en Proligue où il sera nommé « trois ou quatre fois au titre de meilleur demi-centre de la division. » Il défend successivement les couleurs de Saint-Marcel Vernon (2 ans), Billère (2 ans), Massy (2 ans ; 156 et 131 buts) et la saison dernière d’Angers « où rien ne s’est passé comme prévu, une année galère. »

Cette dernière expérience l’a incité à la réflexion, à penser à l’après handball… « C’est le bon moment, assure-t-il. Je vais préparer ma reconversion. Au vu du nombre de matchs joués en pro, je suis éligible au titre 5 d’entraineur. »

Un décideur âgé de cinq mois !

Mais avant d’endosser le survêtement de coach professionnel, Corentin Boé veut encore prendre du plaisir sur le terrain. « Cela faisait plusieurs saisons que Marian Geoffroy (responsable de la commission Performance de Saint-Brice) me contactait régulièrement. Je lui répondais à chaque fois que ce n’était pas encore le bon timing… »

Et puis, Ilyo est arrivé. On peut avoir cinq mois et être – déjà – un grand décideur ! Eh oui, Ilyo Boé (cinq mois donc) a très certainement influencé son handballeur de papa Corentin au moment de son choix de (suite) de carrière. Grâce à Ilyo, Corentin Boé va (re) devenir un joueur de Saint-Brice. « Cela fait plusieurs saisons que le club échoue d’un rien. Je veux l’aider à réaliser son objectif. »

« Je sais où je mets les pieds »

Pour cela, il va falloir que Corentin s’habitue à un nouveau rythme. Fini, les deux séances quotidiennes. « Cela ne me fait pas peur, rassure-t-il. J’ai déjà pensé à ce que je ferai pour conserver mon niveau physique. Je garderai cette exigence vis-à-vis de moi. Point de vue du handball, je sais où je mets les pieds. Je connais Yohan depuis le Creps, je connais aussi Kévin (Lemaire), un joueur d’équipe indispensable. »

Corentin le râleur – « oui, je sais c’est un point sur lequel je dois m’améliorer » – est persuadé que le groupe brico possèdera les armes pour jouer les premiers rôles. « Peu importe la poule dans laquelle on sera versé.  Il faudra que l’on essaye de bien jouer, que l’on impose notre jeu. »

Les grandes bases sont posées. Reste à les mettre en application à l’occasion de son troisième grand saut.


Warren Pinto, homme de challenges

 

Champion de France de Nationale 3 avec Soissons, Warren Pinto s’apprête à découvrir de nouveaux horizons. Ce sera avec Saint-Brice avec l’ambition de découvrir la N1.

Un papa handballeur, ça marque… pour la vie. S’il fallait apporter une démonstration à cette lapalissade, l’histoire de Warren Pinto nous serait d’une grande utilité. Tout d’abord, vous vous demandez certainement pourquoi on s’aventure dans la narration de la vie d’un inconnu ! Eh bien tout simplement parce que cet arrière-ailier droit de Soissons (1,80 m – 23 ans) s’apprête à avaler les soixante kilomètres séparant la cité du Vase pour la banlieue de celle des Sacres et défendre les couleurs de Saint-Brice la saison prochaine.

Ensuite, vous vous interrogez sur la plus-value qu’apportera Warren Pinto sur le flanc droit des Bricos. Ses 3,6 buts inscrits en moyenne sont un premier élément de réponse. Mais, les stats ne sont pas un élément déterminant. Quand on lui demande quels sont ses points forts, Warren surprend son interlocuteur. « C’est surtout la défense, dévoile-t-il. J’ai toujours défendu en poste 2 ou en 3 haut. »

« Rapidement dans le bain du hand »

Ses efforts défensifs trouvent souvent leurs récompenses dans sa capacité à se projeter vers l’avant. Son sens du but (5 buts à l’aller et au retour contre Saint-Brice) fait le reste, sachant que le futur numéro 21 (s’il est libre) a été amené à évoluer au poste d’arrière droit alors qu’il est ailier de formation.

Bon, c’est bien beau tout cela mais vous aimeriez que l’on revienne aux propos initiaux. Un papa, ça marque donc… Eh oui, Warren est le fils de Basile, l’entraîneur de Soissons. « Mon père jouait à Crépy-en-Valois. Il m’a mis rapidement dans le bain du hand. Et cela m’a plu. » Vous l’avez deviné, sa passion du hand venait de prendre corps.

La suite ? « Quand j’étais en 5e, j’ai fait un essai à Tremblay. » Transformé. Puis de fil en aiguille, Warren a franchi les étapes : trois ans de pôle espoir à Chartres et deux au centre de formation de Chartres où il cultivé son art du duel. Le Covid est venu interrompre son parcours. « Mon père m’a alors proposé de rejoindre le projet de Soissons. Là, j’ai changé mon style de vie. »

Envie d’une nouvelle aventure

Fini l’emploi du temps calqué sur le hand et ses entraînements quotidiens ou plus. « Je suis téléconseiller pour des écoles parisiennes », explique ce grand admirateur de Luc Abalo. Son envie, son besoin d’une nouvelle aventure se sont fait sentir cette saison. « Mais, je ne voulais pas abandonner mon taf. Je suis trois jours sur site, deux en télétravail. » Alix Geffrard, son capitaine, a alors joué les intermédiaires. « Il était en contact avec Saint-Brice. Il a glissé quelques mots à Yohan qui m’a exposé son projet… »

Au début du mois d’août, quand les Bricos de Yohan Herbulot retrouveront avec joie les bienfaits de la préparation physique, Warren sera animé par son nouveau challenge : « En tant qu’arrière droit, je veux être plus régulier, performer davantage pour aider le club à passer un cap et découvrir la N1. » Beau programme…


Alix Geffrard, l’éternel rêveur

Après trois saisons et deux accessions à Soissons, Alix Geffrard a décidé de vivre une nouvelle aventure et un nouveau rêve sous le maillot de Saint-Brice.

Quelquefois, les chemins mettent du temps à se croiser. Un exemple ? « Cela fait quelques années que je suis en contact avec Saint-Brice », souligne Alix Geffrard. Sans que cela débouche sur une collaboration sportive. Mais, les routes finissent souvent par se rejoindre…

Cette fois, c’est décidé. La saison prochaine, Alix Geffrard (1,88 m – 36 ans) sera un joueur de Saint-Brice. Son ambition sera, bien sûr, d’apporter sa grande expérience au groupe dirigé par Yohan Herbulot – « j’ai évolué une quinzaine d’années en Nationale 1 ou en Division 2 » – et de participer au rêve de découverte de la N1 entretenu par les Bricos depuis plusieurs saisons.

« J‘attaque et je défends »

De Montfermeil où il a découvert le hand dans les pas de son grand frère à Saint-Brice (bientôt), il a usé ses shorts et baskets dans les salles de Livry-Gargan, des Girondins de Bordeaux, de Libourne, Limoges, Bruges, Schiltigheim, Vernouillet et Soissons. Cet arrière gauche ou demi-centre a, à chaque fois, démontré sa discipline, sa combativité, des qualités fort appréciées d’un coach.

Il a également prouvé sa bonne relation avec ses pivots ou encore sa participation à un handball total. « J’attaque et je défends », précise-t-il. Et il compte bien continuer à apporter sa « pierre à l’édifice de sa [future] équipe. »

Malgré ses 36 printemps, Alix Geffrard n’a pas fini de rêver. A Soissons, il a connu les joies de plusieurs accessions (de Prénat à N3, de N3 à N2 avec un titre de champion de France de N3). « Mais, j’arrivais au bout d’un cycle », avoue-t-il. « J’ai fait comprendre aux dirigeants qu’il n’était pas impossible que je parte de Soissons à la fin de la saison. »

La petite et la grande histoire

« J’aimerais vivre un nouveau rêve et aussi aider Saint-Brice à découvrir la N1. »  Le fait que le groupe brico soit confié à un jeune entraîneur n’effraie pas celui qui avoue que son modèle de  est un mixt de « Balic, Karabatic et Narcisse. ». « C’est un jeune coach mais il a une grosse expérience du terrain. » 

Pour la petite histoire, Alix et Yohan se sont déjà affrontés lors de matchs de Proligue entre Gonfreville (Geffrard) et Massy (Herbulot). « Chacun s’était imposé à domicile. » Mais, avant d’écrire la grande histoire brico avec son entraîneur, Alix va pouvoir mettre à profit l’intersaison pour partager son temps avec ses deux garçons de 12 et 4 ans, son métier de coach sportif, de préparateur physique des handballeurs de la République démocratique du Congo, celui d’apporteur d’affaires dans l’économie d’énergie, le bois et le photovoltaïque  et ses passions pour » le crossfit, la natation ou encore la muscu. » Un homme très occupé…


BAUDOT connaît la maison !

 

Le Taissotin Ronan Baudot est la première recrue des Bricos pour la prochaine saison. Sa jeunesse, sa gnaque, son altruisme sont autant d’atouts qu’il entend bien améliorer afin de franchir un nouveau cap.

La première recrue des Bricos est connue et ce n’est pas un inconnu ! Ronan Baudot (21 ans – 1,86 m) est un pur produit marnais, façonné à l’école taissotine dès son arrivée dans le monde du handball. « C’est l’éducateur multisports de mon village de Mailly Champagne qui m’a fait découvrir le hand. Mailly était en entente avec Taissy. C’est donc tout naturellement que je suis arrivé à Taissy. »

Ayant passé le plus clair de sa jeune carrière sous le maillot de Taissy, Ronan a régulièrement découvert de nouveaux horizons. « Quand on est compétiteur, on a toujours envie d’aller voir ce qui se passe à l’étage supérieur. » C’est cette philosophie de la vie de handballeur qui l’a incité à faire une infidélité à son club de cœur. « J’étais au pôle au Creps. J’ai signé à Saint-Brice pour jouer en U18 France et en Prénationale », se souvient-il.

La N3 à la clé

Saint-Brice venait d’entrer dans sa vie. Ronan s’est même entraîné avec les Bricos il y a deux saisons et aurait dû rejoindre l’équipe l’année suivante. « J’ai eu une offre de Sarrebourg. J’y suis allé mais cela n’a pas duré. » Un petit tour en Moselle et puis revient à Taissy pour une fin de saison de rêve avec une accession en N3 à la clé. La N3 ? « J’ai beaucoup appris cette saison… qui n’est pas finie d’ailleurs. »

Mais, ce pivot d’1,86 m a déjà bouclé son futur proche avec la bénédiction de ses dirigeants. « Le président (Florian Nice) et l’entraîneur (Dylan Lambert) m’ont poussé à tenter ma chance avec la N2 de Saint-Brice. Le discours de Yohan Herbulot (le futur entraîneur brico) m’a séduit. Alors, si je peux participer à une belle aventure (une accession en N1), je serai évidemment comblé. »

Fabregas et Monar ses modèles

Bien décidé à profiter des conseils de Nicolas Rollinger, Ronan Baudot voudra améliorer quelques-uns des éléments de sa panoplie. « Mes blocs surtout », avoue-t-il. « Je suis un pivot assez mobile., grand, pas hyper lourd. Je dois améliorer ma prise de position. » Les premiers axes de travail sont fixés pour la prochaine saison.

Les exemples de ses modèles (les pivots internationaux Ludovic Fabregas et Théo Monar), son altruisme – « c’est bon de voir un partenaire marquer après avoir profité d’un bloc que l’on vient de poser » – son amour de la défense, d’un stop qui met fin à l’action de son adversaire… tout cela trotte dans la tête de Ronan.

 

Ronan Baudot en bref

Né le 3 avril 2003 à Langres (Haute-Marne) – 1,86 m – pivot

Etudes : BPJEPS activités de la forme


Abdoulaye DRAMÉ prolonge !

 

L’AS Saint-Brice Courcelles Handball est très heureux de vous annoncer le premier visage de l’effectif Brico la saison prochaine, avec la prolongation d’Abdoulaye DRAMÉ dans les cages bleues.

Auteur de 226 arrêts depuis son arrivée en milieu de saison dernière, notre numéro 28 a choisi de rester sous les couleurs Brico-Corcéliennes pour une saison supplémentaire.

Abdoulaye DRAMÉ : “Le choix de ma prolongation a été longuement réfléchi. J’avais des projets au-delà du handball, mais je sens que je resterais sur ma fin si tout s’arrêtait à la fin de la saison. J’avoue que le fait que Yohan reprenne le groupe la saison prochaine m’a aidé à prendre ma décision. J’ai réellement envie d’aider le club à atteindre son objectif, à savoir la montée en N1. Ces deux fins de saisons sont dures à avaler parce qu’on est si près du but, encore une fois cette saison cela se joue sur des détails. Je sens que ce sera bientôt notre heure, et pourquoi pas dès la saison prochaine. En tout cas j’ai hâte de vous retrouver à Salvador Allende, nombreux et je vous souhaite à tous une belle fin de saison.”

Yohan HERBULOT, futur entraîneur : “Je suis très heureux de la prolongation d’Abdoulaye pour la saison prochaine. Après l’avoir eu comme coéquipier, je n’ai aucun doute sur son implication et son volume de travail. C’est une réelle marque de confiance mutuelle de poursuivre l’aventure avec lui la saison prochaine. Ce sera un élément fort de l’effectif, sur le terrain comme au sein du vestiaire.”

On lui souhaite ainsi qu’à tout l’effectif, une excellente fin de saison et une pleine réussite.


Le portrait : Nicolas Rollinger (2019)

Et en dehors du handball, qu’y a-t-il ? Une série de portraits sous des formes spéciales et inattendues va régulièrement vous en dire plus sur la personnalité des joueurs de Saint-Brice Courcelles. Après Kévin Lemaire, voilà Nicolas Rollinger, un pivot qui sait se faire respecter.

Nico, le guerrier Brico …

PORTRAIT CHINOIS

« Un ours, cela me ressemble bien… »

Sur le terrain, il ne passe pas inaperçu. Son gabarit, bien sûr, mais aussi son intarissable faconde, concentrent une bonne partie des regards de ses supporters. Sa façon d’haranguer le public après un but ne laisse personne indifférent. Guerrier et/ou râleur des salles, homme de la nature et spécialiste ès-vins, Nicolas Rollinger, devenu handballeur à 12 ans, à Bar-le-Duc – comme-papa -entraîné par Francis Varinot, ex- gardien de but de l’équipe de France, « sévit » du côté de Saint-Brice. Découvrez ce futur œnologue au moyen de ce portrait chinois très révélateur.

Nicolas, si tu étais…

UN VERBE ?
« Gagner ! Je suis assez compétiteur. Très compétiteur. Il faut que je sois le premier partout. Sinon, cela ne va pas. C’était déjà comme cela quand j’étais à l’école. »

UN PLAT ?
« Une tartiflette, c’est consistant, chaleureux… (réflexion) Ou alors une côte de bœuf bien saignante. »

UNE COULEUR ?
« Le bleu. J’ai les yeux bleus, j’ai beaucoup d’habits bleus. Et puis, c’est la couleur de Saint-Brice… »UN AUTRE SPORT QUE LE HAND ?
« J’ai beaucoup pratiqué l’équitation. J’ai le galop 6. Longtemps, je l’ai pratiquée en parallèle avec le hand. A un moment, il a fallu faire un choix. J’aurais bien voulu jouer au rugby. J’aurais certainement évolué comme 2e ou 3e ligne. »

UN CHIFFRE ?
« Le 25. C’est la date de mon anniversaire. Celui de mon maillot aussi même si je n’ai pas toujours porté le 25. A Metz, j’ai joué avec le 6, comme Bertrand Gille. A Nancy avec le 9. »

UN ARBRE ?
« Un séquoia géant. C’est majestueux et cela m’a toujours impressionné. »

UNE PLANÈTE ?
« Mars, parce que c’est… mon mois de naissance. Et puis c’est le Dieu de la guerre et je suis guerrier. »

UNE ÎLE ?
« Je n’aime pas trop le chaud. Je dirais donc l’Islande qui est une terre de handball avec des paysages magnifiques. J’y pense beaucoup pour de prochaines vacances. »

UNE MONTAGNE ?
« L’Everest. C’est le plus haut et c’est une montagne mythique. »

UN DÉPARTEMENT ?
« La Meuse. C’est la mère patrie. »

UN FROMAGE ?
« Le beaufort. Mais attention, je ne suis pas raciste en matière de fromage. »

UN VIN (à consommer avec modération) ?
« Un vin par saison plutôt. En automne, je serai un Condrieu, un vin blanc du nord de la vallée du Rhône. Il est atypique et se déguste dans un fauteuil devant un bon feu. En hiver, un Châteauneuf-du-Pape avec une bonne viande. Au printemps, je serai un vin assez léger, expressif, un Pommard. En été enfin, un champagne Charles-Heidsieck (je suis en stage chez eux…) »

UNE SAISON ?
« La fin de l’hiver, le début du printemps. Il fait encore frais et il commence à y avoir de beaux rayons de soleil. La nature se réveille, c’est le départ de la vigne. »

UN ANIMAL ?
« Un ours, cela me ressemble bien. C’est un animal gentil mais, il ne faut pas l’em…der. Je suis capable de tout casser (sur un terrain). »

UN DES CINQ SENS ?
« L’odorat. Sans nez, pas de palais. »

UNE VOITURE ?
« Une Aston Martin DB9. J’en suis grand fan. Mais cela reste – restera (?)- à l’état de rêve. »

UN PERSONNAGE DE BD ?
Lucky Luke est la BD que j’ai le plus lue. Je n’en ai manqué aucun. Quand j’étais petit, j’étais très BD. »

Y.D.


Le portrait : Kevin Lemaire (2019)

Et en dehors du handball, qu’y a-t-il ? Une série de portraits sous des formes spéciales et/ou inattendues, va régulièrement vous en dire plus sur la personnalité des joueurs de Saint-Brice Courcelles. Le premier à se mettre à nu – en tout bien, tout honneur – est Kévin Lemaire. Ailier, demi-centre, il n’hésite pas à entrer en cage lors des entraînements quand les circonstances le réclament.

AU PIED DE LA LETTRE

« JE SUIS ÉMERVEILLÉ PAR CE SPORT »

La vie de Kévin Lemaire tourne autour du handball. En sept lettres – les sept lettres de son nom -, il explique pourquoi, comment… On a l’impression qu’il est né avec un maillot bleu – le bleu brico – sur les épaules. C’est presque vrai puisqu’il a commencé le hand quand il avait 5 ans. Ce coup de tête n’en était pas un. Il a rapidement prouvé que ce sport était fait pour lui. Demi-centre dans les années Nationale 3, ailier pour la deuxième année de suite en Nationale 2, Kévin Lemaire (24 ans) est l’exemple parfait de la formation bricocorcellienne. Nous l’avons soumis au jeu des questions. Pas n’importe lesquelles, pas n’importe comment. Il s’est défini au moyen des lettres de son nom. Abécédaire façon Kévin.

L comme lucide : « J’essaie de faire les bons choix au bon moment. Cela peut s’avérer déterminant en fin de match. Dans mon métier de professeur des écoles aussi, je dois faire preuve de lucidité et faire en fonction du comportement de mes élèves. »

E comme enthousiaste : « Je prends la vie du bon côté. J’essaie de voir ce qui est positif en toutes circonstances. »

M comme MBappé : « C’est pour sa précocité dans le sport, pour son intelligence, sa maturité. Il doit être un exemple pour les jeunes sur le terrain mais également en dehors du terrain. »

A comme amoureux : « Je suis amoureux du hand. Cela fait près de vingt ans que je le pratique. C’est aussi le hand qui m’a fait rencontrer Julie il y a dix ans. »

I comme imprévisible : « A l’aile, quand je reçois le ballon, Je ne sais pas toujours ce que je vais faire. Mais, mes adversaires non plus. Comme pour d’autres traits de mon caractère, cela s’applique également à ma vie de tous les jours. Je ne me prends jamais la tête. »

R comme relationnel : « Je suis ici depuis que je suis tout petit. Je connais tout le monde. J’essaie de faire passer des messages aux nouveaux, au groupe pour que tout le monde se sente à l’aise. »

E comme émerveillé : « Je suis émerveillé par ce sport. Par les perfs du handball français, de Saint-Brice, par les miennes aussi. Si un jour on m’avait dit que je serais le premier capitaine de Saint-Brice en N2, j’aurais signé des deux mains. »

Yves DOGUE.


Le portrait : Foudhil Haddad (2019)

DANS LES COULISSES DE SAINT-BRICE

Et en dehors du handball, qu’y a-t-il ? Une série de portraits sous des formes spéciales, inattendues va régulièrement vous en dire plus sur la personnalité des joueurs de Saint-Brice Courcelles. Après Kévin Lemaire, Nicolas Rollinger, Adrien Goffin, Harry Mayeur, Romain Baumann et Hugo Prévot, Foudhil Haddad vous invite à le découvrir en surfant entre les lignes de son portrait chinois.

FOUDHIL RIME AVEC HABILE ET FAMILLE

Haddad, le handballeur, aime martyriser les gardiens adverses. Foudhil, le fils, le compagnon, le père adore sa famille.
Tir au premier poteau, coin long, lob, chabala, roucoulette : la panoplie de Foudhil Haddad est quasi complète. Ce ne sont pas les gardiens de la poule 4 qui nous démentiront. Il faut dire qu’au cours de sa déjà longue carrière, cet imprévisible gaucher a eu tout le loisir de façonner son shoot. Après avoir découvert le hand à Revin à 14 ans, il a effectué ses premiers dribbles et ses premiers tirs sous l’œil protecteur du Russe Oleg Tsaï, puis à Epernay en moins de 18, au pôle espoir de Reims, à Sedan (deux ans en N1), au RCH (deux ans en N2), à Gien (quatre ans en N1) puis à Folschviller (deux ans en N2), il est revenu dans la région. Pour sa quatrième saison à l’aile droite de Saint-Brice, « Fou-Fou » continue de faire des misères à ses adversaires. Et en dehors des terrains, il redevient un papa-poule pour le plus grand bonheur de ses enfants, Yannis (10 ans) et Leïna (7 ans).

Foudhil, si tu étais…

Un dessert ? « Je suis gourmand. Cela se voit, non ? Ma pâtisserie préférée, c’est le millefeuille et sa crème pâtissière. »
Un plat de résistance ? « Les pâtes bolognaises. Celles que me faisait ma maman quand j’étais plus jeune. Et puis les pâtes, c’est un repas de sportif ! »
Un fruit ? « La pomme. C’est le fruit qu’achetait souvent mon père quand j’étais petit. On en a mangé beaucoup. »
Un vin (à consommer avec modération bien sûr) ? « Un bourgogne aligoté. Mais, je n’en bois pas beaucoup. »
Une couleur ? « J’ai toujours aimé le bleu et le rouge. Sans raison particulière. »
Un chiffre ? « Le 11 rapport au hand. Quasiment lors de toutes mes saisons, j’avais ce numéro. Sauf à Saint-Brice. »
Un mois, une saison de l’année ? « Juillet et août. J’aime bien avoir chaud. J’aime le soleil, le temps des vacances, de la famille, des barbecs, des sorties avec les amis. »
Une fleur ? « Une rose, c’est traditionnel. Je l’offrirais à ma mère. »
Une planète ? « La terre. On y est bien. »

« COMME SI C’ÉTAIT HIER »

Une île ? « L’île Maurice. Il y a tout ce que j’aime. Le soleil, la mer, la chaleur, les fruits. Le poisson aussi… »
Un département ? « 08. Les Ardennes bien sûr. Mes parents, mes amis vivent à Charleville. »
Un pilote de Formule 1 ? « Je n’aime pas trop les sports longue durée. Je zappe, ce n’est pas assez spectaculaire. Schumacher peut-être. »
Un joueur de tennis ? « Agassi. Quand il jouait, je regardais le tennis. Moins maintenant. »
Un handballeur ? « Même s’il n’est pas gaucher, Uwe Gensheimer. Il a une technique au-dessus de tout le monde. »
Un événement historique ? « La Coupe du monde 98. J’avais 12 ans mais, je m’en souviens comme si c’était hier. J’étais chez mes parents à Revin. »
Un acteur ? « Jackie Chan. Il est drôle, spectaculaire. J’aime l’action et la science-fiction. »
Une émission de télé ? « Man versus wild. C’est un homme qu’on lâche dans la nature et qui doit se débrouiller seul. »

« DRAGON BALL Z, TOUTE MON ENFANCE »

Un moment de la journée ? « Le soir. Après l’entraînement, on est au calme, je peux me poser devant la télé… »
Un animal ? « Le tigre. C’est beau… mais c’est un animal qui ne se laisse pas faire. »
Un des cinq sens ? « La vue. C’est le sens le plus important. Sans elle, on n’a pas de repères. »
Un personnage de BD ? « Dragon Ball Z, c’est toute mon enfance. C’est culte. »
Une voiture ? « L’Audi RS 3. Elle est belle, puissante. C’est une bonne marque. Cela fait quelque temps que j’aime cette voiture. »
Un instrument de musique ? « Le triangle. Pour la blague. »
Un style de musique ? « Tout ce qui est R & B, le rap de Soprano. Un rap tranquille avec des histoires et des valeurs. »
Un mot ? « Plaisir. Si on ne se fait pas plaisir dans la vie… »
Un super pouvoir ? « J’hésite entre être invisible et voler. C’est une question de liberté sans être malsain. »
Un autre sport que le hand ? « Le MMA, à regarder pas à pratiquer. C’est spectaculaire mais interdit en France. » Sa devise
« Rien ne sert de courir, il faut partir à point »Y.D.


Le portrait : Morgan Straigre (2019)

DANS LES COULISSES DE SAINT-BRICE

Et en dehors du handball, qu’y a-t-il ? Une série de portraits sous des formes spéciales, inattendues va régulièrement vous en dire plus sur la personnalité des joueurs de Saint-Brice Courcelles. Après Kévin Lemaire, Nicolas Rollinger, Adrien Goffin, Harry Mayeur, Romain Baumann, Hugo Prévot et Foudhil Haddad, Morgan Staigre se dévoile et n’oublie pas sa passion pour le sport. Entrez dans son univers.

MORGAN N’AIME PAS PERDRE

Que ce soit sur les terrains de hand, dans les jeux vidéo, Morgan Staigre veut gagner. Toujours gagner. Double mètre, double ration ! Morgan Staigre, par sa taille et son statut de capitaine du groupe N2, a le droit à un traitement de faveur. Ce n’est pas son nom qu’il a été convié à épeler au gré de ses traits de caractère mais son prénom et son nom avec la possibilité de mettre en avant son amour du (des) sport(s). Avec quelquefois une pointe de ruse quand la réponse se refuse à lui. « J’ai commencé le hand à 6 ans », se souvient-il. « J’étais hyperactif et il fallait que je fasse une activité physique. » Le RCH l’accueille. Il assimile les bases dans les différentes catégories. En moins de 18, il intègre le pôle espoirs et troque son maillot rouge rémois pour le bleu de Saint-Brice.

Une visite de techniciens du centre de formation d’Ivry au Creps donne une orientation « professionnelle » à sa jeune carrière. Il prend la direction du club francilien où il découvre, d’abord le centre de formation puis la D1. Mais au bout de cinq années, frustré par son temps de jeu, il met fin à l’aventure d’un commun accord avec le club. « David Ruch que j’avais connu au pôle puis à Ivry, avait pris la responsabilité technique de Oissel en N1. » La Normandie… c’est loin de Reims, de sa famille, de celle de Clémence sa compagne. Aussi, quand Saint-Brice lui a présenté son projet… La suite est facile a deviner. Depuis le mois de janvier, Morgan connaît un nouveau changement dans sa vie. Sa reconversion en informatique, entamée à son arrivée chez les Bricos, a débouché sur un emploi au rectorat. Morgan S

Morgan le brico réservé

M comme Michael (Jordan) : « Il y a quelques années, j’ai beaucoup suivi la NBA. Jordan, c’est simple, il a réinventé son sport, la manière de jouer. »
O comme objectifs : « Sportivement, j’aimerais accéder à la Nationale 1 avec Saint-Brice, jouer une saison à ce niveau puis arrêter ma carrière… sauf si mon corps veut bien que je pratique le hand plus longtemps. Dans ma vie personnelle, mon but est que ma famille soit heureuse. »
R comme Rap : « C’est une musique que j’écoute souvent. Surtout le rap américain. Elle figure majoritairement dans mes playlists. »
G comme gagneur : « Dans la légalité bien sûr. Je fais toujours le maximum, que ce soit dans mon sport, dans les jeux vidéo. Je n’aime pas perdre. »
A comme Amériques : « Les USA sont un pays qui m’intrigue et que j’aimerais visiter à court terme. Et puis là-bas, le sport y est plus développé. »
N comme nonchalant : « C’est quelque chose que l’on me reproche, que l’on me dit souvent. Je serais nonchalant sur le terrain, dans la vie ? Peut-être, que c’est l’impression que je dégage. Mais, je n’ai pas l’impression de l’être. »

Objectif N1 pour Morgan et les Bricos

S comme Superbowl : « Maintenant, je suis les résumés. Les horaires sont tardifs. Je regarde les deux premiers quarts temps et le show de la mi-temps. Je n’ai pas d’équipe ou de joueurs favoris même si les Patriots sont impressionnants depuis dix ans. »
T comme tennis : « Je ne le pratique pas mais j’aime bien regarder. C’est un sport individuel et moi je suis très sport co. Mais, j’aime bien regarder. Je suis fan de Roger Federer. »
A comme aigle : « C’est un animal qui m’intrigue. C’est un bel animal, majestueux. »
I comme Ivano Balic : « C’est un demi-centre pas impressionnant par son gabarit. Mais quelle vision du jeu, quelle facilité technique que ce soit dans la passe, dans la prise d’intervalle et au tir… »
G comme gamer ou geek : « Dès que j’ai un peu de temps, je regarde beaucoup de séries comme Umbrella Academy ou Game of Thrones ou bien je suis derrière la console. »
R comme réservé : « C’est ma nature. Je suis réservé, un peu timide. Je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup, qui monopolise la parole. C’est différent sur le terrain où je trouve matière à m’exprimer. Là, je ne suis plus timide. »
E comme enfants : « Les nôtres. Maël a 5 ans et Capucine 2 ans. Je suis un peu papa-poule. »Y.D.


Le Portrait : Adrien GOFFIN (2019)

DANS LES COULISSES DE SAINT-BRICE Et en dehors du handball, qu’y a-t-il ? Une série de portraits sous des formes spéciales, inattendues va régulièrement vous en dire plus sur la personnalité des joueurs de Saint-Brice Courcelles. Après Kévin Lemaire et Nicolas Rollinger, voilà Adrien Goffin…